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Avec Don Bosco, les Servants à Rome

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don bosco lyon servants rome 001 Fin août, une quinzaine de servant(e)s de messe des trois paroisses salésiennes de Lyon sont partis en pèlerinage dans la ville éternelle pour le Jubilé de la Miséricorde. Le tout dans la joie de vivre ensemble un temps de vie, de foi pour préparer la rentrée au service de la liturgie. Florent Leruste, salésien à Lyon, nous partage quelques photos...

 

Au programme : Vatican, Colisée, parcours découverte des lieux emblématiques de Rome et rencontres salésiennes.

Et comme le dit si bien Benoît « Ce voyage m’a vraiment marqué ! ». Maintenant, une nouvelle année s’ouvre pour le groupe avec des souvenirs plein la tête et de nouvelles idées à faire fructifier.

 

« Ce voyage m’a vraiment marqué ! »

 

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La Famille salésienne en visite au Maroc

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maisons don bosco visite maroc 009 Voici un peu plus d’un an, les responsables du réseau Don Bosco ont lancé l’idée d’un intermède marocain afin, notamment, de découvrir l’établissement Don Bosco de Kénitra. Ce voyage s’est déroulé du 25 au 29 octobre 2016 et a permis aux cinquante personnes de vivre un temps de découverte et d’amitié hors du commun.

 

Après le voyage en Tunisie voici quelques années, c’est le Maroc qui a donc été choisi pour un séjour vécu entre chefs d’établissements, cadres, formateurs, animateurs et bénévoles du réseau, accompagnés par des salésiennes et salésiens. Le dépaysement et la découverte étaient au rendez-vous (Rabat, Meknès, Fès), mais pas seulement. Il s’agissait de rencontrer le visage d’une Eglise particulière et d’un établissement salésien au cœur d’un pays musulman.

Ce sont ainsi quarante-six personnes de France et de Belgique qui se sont donné rendez-vous pour vivre un temps de partage à la rencontre des diverses réalités du monde marocain. Reconnaissons-le, le contexte international n’aide pas à ce genre de propositions : la peur du terrorisme, notamment, n’incite pas au voyage. Pourtant, l’expérience a démontré qu’il faut dépasser certaines barrières pour entrer dans un dialogue bénéfique.

Une œuvre bien implantée

Les chrétiens au Maroc 

 Au Maroc, l’islam est la religion officielle. Environ 10.000 Marocains sont Juifs. Aucun n’est officiellement chrétien, et le prosélytisme est interdit. Les chrétiens présents au Maroc viennent d’autres pays.

Les salésiens sont présents depuis 1937 au Maroc, avec une œuvre conséquente (paroisses, patronages) jusqu’au moment de l’indépendance. Aujourd’hui, la seule implantation est celle de Kénitra à une cinquantaine de kilomètres de Rabat. Une école maternelle et primaire et un collège accueillent 1200 élèves, et une formation professionnelle est proposée aux jeunes hommes et femmes. Le Centre Scolaire Don Bosco est bien implanté et reconnu. Pas question d’y faire de la catéchèse [voir l'encadré], mais la pédagogie de Don Bosco est mise en actes et permet aux élèves de grandir avec de solides repères humains. D’ailleurs, dans les salles de classe, le portrait réglementaire du Roi côtoie celui de Don Bosco.

 

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Don Bosco Aujourd'hui : l'actualité et les informationsA Lire aussi aussi sur

A Kenitra : Don Bosco au Maroc

Parmi les écoles de la province de France et Belgique, l’une d’elle se trouve au Maroc. Près de 400 élèves étudient à l'école Don Bosco de Kenitra. Comment l’esprit de Don Bosco rayonne-t-il dans un pays musulman ?

Ce sont les élèves qui accueillent les visiteurs, et ils sont fiers de leur présenter leur établissement. Les enseignants également sont heureux de présenter leur « maison ». Voici quelques années, il n’y avait que l’école primaire, et ce sont les parents qui ont demandé aux salésiens d’ouvrir le collège. L’Etat accepte les établissements catholiques, mais ne les subventionne pas du tout. Il faut donc être inventif pour trouver des financements lorsqu’il s’agit de créer des bâtiments. Ces derniers sont propres et fonctionnels. Durant ces dix dernières années, les évolutions ont d’ailleurs été nombreuses.

Le passage du groupe franco-belge à Kénitra a été l’occasion de manifester les liens entre établissements. Ainsi, l’Institut Lemonnier de Caen a concrétisé par une convention son soutien à la Section Professionnelle Electricité, et la Salésienne de St-Etienne a initié un lien avec le Centre de Formation Féminine.

Outre l’action scolaire et formative, l’œuvre de Don Bosco de Kénitra, autrefois Port-Lyautey, ouvre ses locaux (gymnase, terrains de sport, bibliothèque...) à divers groupes du quartier. Quant à la paroisse animée par les salésiens, elle accueille une centaine de personnes, principalement des étudiants subsahariens qui bénéficient des Eucharisties, mais aussi de rencontres, de préparations aux Sacrements, d’activités festives et amicales.

L’Enseignement Catholique au Maroc accueille 12 500 élèves

Don Bosco Kénitra est l’un des douze établissements catholiques au Maroc. Le P. Marc Boucrot, Secrétaire Général de l’Enseignement Catholique, anime ce réseau qui reçoit 12.500 élèves. Non subventionnées, ces écoles sont conventionnées avec l’Enseignement National. Obligation y est faite de dispenser une instruction religieuse sur l’Islam. L’enseignement est bilingue (arabe et français). L’ISESCO (équivalent de l’UNESCO pour les pays islamiques) a son siège au Maroc et manifeste un certain intérêt pour les réalités de l’Enseignement Catholique présent dans les pays qui le concernent.

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En effet, la qualité de l’enseignement dans ces établissements est largement appréciée par les familles. Les élèves se voient proposer une meilleure pratique du français et d’autres langues, une culture et une éducation ouvertes. Les enseignants eux-mêmes bénéficient d’un cadre de travail et d’un accompagnement favorables. Ces douze établissements sont rassemblés au sein de l’ECAM : Enseignement Catholique Au Maroc.

Une Eglise au croisement des frontières

maisons don bosco visite maroc 003 Mgr Landel, archevêque de Rabat, a présenté aux visiteurs son diocèse, où les fidèles sont tous non marocains : étudiants subsahariens, expatriés, épouses de Marocains, migrants. Le christianisme est forcément une religion d’étrangers. Ainsi, s’il y a liberté de culte pour les étrangers, elle n’existe pas pour les Marocains. Pourtant, même cadrée, la vie de cette Eglise est plutôt sereine. Il y a même quelques signes d’ouverture au sein de la société. Le Maroc est un pays où la jeunesse est nombreuse. L’éducation est donc un enjeu important.

La grosse majorité des personnes qui composent les communautés chrétiennes qui se rassemblent dans les lieux autorisés de culte catholique sont des étudiants subsahariens, qui passent au Maroc généralement trois ou quatre années. Ce sont eux qui, par leur jeunesse et leur engagement, apportent un dynamisme à l’Eglise locale et lui permettent de témoigner par une présence significative. L’Eglise joue un rôle essentiel pour eux dans leur vie au Maroc. Ils sont en demande d’accompagnement et de formation chrétienne. Une autre réalité, pour l’Eglise, est également celle des migrants, souvent clandestins. Avec la Caritas, le diocèse de Rabat a créé une structure d’aide et d’accueil.

Les défis de l’Eglise a Maroc, entre l’Europe et l’Afrique

Les prêtres sont des religieux ou des fidei donum d’origines variées. Le diocèse compte aussi environ 150 religieuses de diverses communautés. Mgr Landel travaille à la communion de ces communautés, autour de l’Evangile et du service du Maroc. Notamment, il y a pour l’Église au Maroc trois défis. D’abord la rencontre entre chrétiens et musulmans, qui doit d’abord se manifester dans le vivre ensemble, et au sein d’un Conseil Inter-religieux. Par ailleurs, le défi des migrations Sud-Nord qui passent par le Maroc, concrétisées dans le visage de nombreux jeunes étrangers en détresse, rêvant souvent d’Europe. Enfin, à travers la présence des étudiants subsahariens, transparaissent les difficultés et souffrances de tout le continent, et il s’agit de les accueillir.

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Au-delà des aspects touristiques, le groupe franco-belge a apprécié la rencontre du peuple marocain : un peuple qui affronte avec détermination son destin et construit son futur avec courage et optimisme. L’accueil a toujours été chaleureux et ouvert. Ce voyage fut l’occasion de confirmer qu’un enjeu majeur de notre monde est celui de la rencontre : toujours nécessaire et enrichissante, pour l’autre comme pour nous.

Au moment de reprendre l’avion, il restait dans les yeux et le cœur des visiteurs, le soleil marocain bien sûr, mais aussi le sourire des enfants, la joie de la découverte, l’expérience de la fraternité.

Jean-Noël Charmoille
salésien de Don Bosco
Responsable de tutelle du réseau Don Bosco

 

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Jeunes et familles : ils se sont partagés mille et une vies durant trois jours

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week end don bosco 2016 004 Forgeassoud, 21-25 octobre, 9e édition des week-ends des familles organisés par les Anciens élèves de Don Bosco au village de vacances de Forgeassoud, en Savoie. Beaucoup d’habitués, certains vraiment « accros », ont entraîné des amis. Chaque année, le week-end connait un véritable succès, les participants rencontrent des témoins qui parlent de leurs choix de vie. Un saut dans l’inconnu par amour.

 

Week-end Don Bosco
« jeunes et famille » 

Cinq jours à la montagne... et à la salésienne ! Le « week-end Don Bosco jeunes et familles » se tient habituellement en octobre, durant les vacances de Toussaint, dans un village-vacances de l'AEC, (village vacances fondé par les anciens élèves de Don Bosco).

Des ados adorables qui adorent se retrouver

L’appellation « Jeunes et Familles » n’est pas usurpé : plus de 80 enfants, ados et jeunes de 2 à 18 ans, un bon nombre de 19-25 ans. Des ados adorables qui adorent se retrouver, des enfants pleins de vie qui vivent leur vie librement, tout en étant cocoonés par les parents et grands parents, discrètement, une présence qui assure un climat de sécurité tout en laissant beaucoup de liberté. Huit animateurs du Mouvement Salésien des Jeunes leur proposaient des animations dans un esprit et avec un savoir-faire très salésien.

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Emmanuel Besnard, salésien éducateur, éduqué par Dieu

week end don bosco 2016 001 Quant aux adultes, environ 90 personnes, dont une dizaine de salésiennes et de salésiens, ils ont rencontré trois témoins de choc. Emmanuel Besnard, salésien éducateur spécialisé, responsable de l’Association « Le Valdocco » de Nice a retracé son long trajet – 17 ans - vers le sacerdoce et la vie religieuse. Il a souligné comment se laisser éduquer par Dieu rejaillit dans l’art d’être éducateur. Dieu travaille nos résistances et nous conduit vers les jeunes, et ce que nous vivons avec eux conduit à Dieu. Des rencontres qui auraient pu rester l’effet du hasard, deviennent des moments clés pour orienter et travailler les dimensions de son être. Commentant les événements dramatiques du 14 juillet à Nice, Emmanuel a invité à l’espérance qui traverse la terreur pour la dépasser.

La vie de Pierre Favre, des Garçons Boucher aux « sans-voix »

Bientôt sur ce site... 

Bientôt sur ce site www.don-bosco.net, les portraits de chaque témoin. Suivez-nous...

De Pierre Favre, on est d’abord intrigué par le look punk de cet ancien chanteur du groupe rock « Les Garçons bouchers » : gros tatouages sur tout le crâne nu, longue barbe grise. On est confronté à l’accueil de la différence au-delà de l’apparence, point fort de son témoignage : que savons-nous de l’étranger, de sa bonté, de sa bonne volonté ? Que savons-nous de nous-mêmes ? Nous ne savons pas que nous sommes bons, que les autres ont de la bonté en eux. Jésus nous l’apprend. Aujourd’hui, Pierre est engagé à fond dans le Secours Catholique.

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Le couple de Martha Kaiser : une histoire d’amour et d’émotion

Martha Kaizer raconte avec beaucoup de fraîcheur son histoire d’amour avec Philippe, handicapé IMC (Infirmité Motrice Cérébrale) : comment par son tempérament de leader il a su se gagner beaucoup d’amis et fonder une famille de cinq enfants bien épanouis. Le bonheur n’est pas dans la facilité, mais dans la liberté que l’on conquiert au sein des situations de mal où l’on se trouve. Avant d’être souffrant, Philippe était aimant ... et convainquant.

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Les moments de convivialité n’ont pas manqué, surtout dans les veillées du soir qui rassemblaient tout le monde dans le grand jeu des « Boskémon », dans le « Boscathlon », ou dans la dynamique veillée des talents du dernier soir. La spiritualité était bien présente dans les prières du matin, les eucharisties, et le partage du dimanche soir, avec la marche aux lumières jusqu’à la petite chapelle de Saint-Jean-de-Sixt.

 

 

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A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

 

Un dossier d’animation pour le clip des enfants chanteurs de la Miséricorde

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image dossier animation misericorde 1 Déjà 30 000 vues sur Youtube ! Le clip des enfants chanteurs de la Miséricorde, à Argenteuil, fait le buzz ! Cette chanson veut toucher un public très large. Pour aller encore plus loin, le frère Benjamin, salésien qui est à l’origine de ce projet, a réalisé un dossier d’animation à destination des enfants et des jeunes.

 

Don Bosco Aujourd'hui : Dans le dossier d’animation, vous lancez un appel aux jeunes : « Et vous, serez-vous des ambassadeurs de paix ? » Quelles sont les ambitions de ce dossier ?

Le dossier à télécharger 

 Télécharger le dossier d’animation sur le site www.deficitoyennete.net dans la rubrique « outils »

Benjamin Dewitte : Grâce à la vidéo sur Youtube, j'espère susciter des initiatives dans les écoles, les collèges et les lycées. Dans des fiches d’animation que j'ai réalisées, je propose des « perspectives » pour susciter l’engagement concret des jeunes. Par exemple, cela peut être : réaliser une affiche ensemble sur la Miséricorde ; écrire une lettre aux Enfants de la Miséricorde ; apprendre et chanter la chanson du clip à la fête de l’école ; inventer une chorégraphie sur la musique ; organiser une visite dans une synagogue, mosquée, église...

Le clip est une idée provocatrice destinée à éveiller le goût, l’énergie de se mettre en mouvement pour inventer, tisser, construire du « vivre-ensemble », de la « Miséricorde » en acte au cœur des groupes ou des institutions.

Clip Les enfants de la misericorde

 

Rodolph Fior, Adjoint en Pastorale Scolaire de l'ESTIC, Saint Dizier 

« Les jeunes ont été nombreux à ressentir de la joie après la diffusion du clip. Ce clip a permis d'atténuer les images diffusées depuis deux ans dans les médias, accentuant le fossé qui pourrait exister entre Musulmans et Chrétiens. Ils disent la possibilité et la nécessité de vivre ensemble, avec tout ce qui nous caractérise, et fait notre diversité. Ils voient dans ces enfants des acteurs de la paix. » 

DBA : Le dossier d'animation a été expérimenté dans le réseau salésien. Quels établissements ont tenté l'expérience avec des jeunes ?

B. D. : Une première version a été « testée » dans certaines écoles ou collèges ou lycées : l’école de Sévigné à Marseille, le collège Don Bosco Saint-Cyr, l’ESTIC à St-Dizier, le lycée Don Bosco à Marseille, et en Bretagne. Les retours très positifs et constructifs nous ont permis de finaliser l’outil.

DBA : Les jeunes des « Enfants de la Miséricorde » se produiront en spectacle. Pouvez-vous nous en dire plus ?

B. D. : Il y a déjà plusieurs sollicitations de concert en perspective. C'est en train de se construire. Dès que les dates et lieux seront confirmées, ils seront communiqués.

DBA : Auriez-vous une ou deux anecdotes à nous transmettre sur ces jeunes ? Sur ce qu'ils vivent ?

B. D. : J’ai récemment réuni la joyeuse troupe pour leur faire saisir que l’avenir du projet leur appartient et que c'est à eux de réfléchir à ce qu’on peut continuer de faire (ou pas).

Voici déjà ce qu’ils proposent : faire de nouvelles chansons parmi lesquelles on pourrait aller encore plus loin dans l’expression des convictions qui nous habitent ; agrandir le groupe ; se voir plus souvent ; créer une école ! ; des concerts, des tournées...

Les enfants étaient au taquet, lors de ces retrouvailles. Les petits frères et sœurs, de 4-5 ans des Enfants de la Miséricorde, ont passé la soirée à « jouer » aux Enfants de la Miséricorde en répétant, tous seuls la chanson : trop craquants !

Quant aux Enfants de la Miséricorde, ils aiment de plus en plus à se poser des questions sur comment fonctionne ceci ou cela dans la religion de l’autre ! Ils sont fiers d’expliquer et en même temps curieux et sincèrement ravis d’apprendre des choses les uns sur les autres.

DBA : Les vues de la vidéo « les enfants de la Miséricorde » sur You Tube fait le buzz. Quels sont les chiffres ? Peut-on parler de succès pour ce projet ?

 dans les médias

B. D. : Nous passons la barre des 30 000 vues sur Youtube ! Et quelques médias commencent à sérieusement s’y intéresser : BFMtv (déjà 16 000 vues), RCF, RGB, le Pèlerin, le site du Jour du Seigneur, Astrapi, Le Monde des ados, C'est mon choix du 23 septembre (à la 25ème minute), la télévision du val d’Oise – qui nous a fait un très bon reportage - et sur le site de France 3. Et prochainement... sur Mille et une vies de Frédéric Lopez !

 

Témoignage de lycéens de Don Bosco Marseille 

  • Enzo : « Le clip s’adresse aux adultes par ce qu’ils sont aveugles pour les choses évidentes. »

  • Luana : « Les paroles de la chanson me parlent parce qu’il faut arrêter de se juger et s’aimer comme on est. Le mot que j’ai retenu c’est l’espoir de vivre ensemble même quand on pense qu’il n’y en a plus. Les paroles de la chanson s’adressent à tout le monde car nous sommes tous concernés par le sujet. » 

Réactions de collégiens et d’animateurs
après avoir visionné le clip 

  •  « J'ai été touchée par ces enfants qui font découvrir aux uns et aux autres leurs signes religieux. D'habitude, il faut les cacher comme si ces signes pouvaient agresser. »
  • « J'ai été touché par la douceur des attitudes, des gestes entre ces enfants. Ils se regardent et se sourient. »
  • « Ces enfants, si jeunes, sont capables d'accomplir des choses biens. »
  • « Ces enfants, en vivant cette expérience incroyable, ont permis à leur parents de vivre une expérience de fraternité incroyable. »

 

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100 ans ! Le collège Don Bosco de Gières à l’heure de la fête !

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gieres 100 ans college don bosco 03 Les 6 et 7 octobre, le collège Don Bosco de Gières a eu le plaisir d’accueillir une « Mission Salésienne » : 15 religieux et religieuses de France et de Belgique. Cette date était également l’occasion de fêter le 100e anniversaire de l’arrivée des Sœurs Salésiennes – du charisme de Don Bosco et de Marie-Dominique Mazzarello – à Grenoble. Témoignage de Nelly Antoine-Milhomme, Conseillère Principale d’Education du collège.

 

Ces deux jours ont été l’occasion, de vivre ensemble de la maternelle à la troisième un temps fort sous le signe de la joie et de la fraternité faisant prendre conscience à tous d’appartenir à une grande famille : la famille salésienne !

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Les jeunes et l’ensemble des équipes, enseignantes, éducatives et tout le personnel ont pu à cette occasion percevoir le charisme salésien à par le biais de témoignages, de jeux coopératifs et de temps de recueillement grâce à l’énergie, la bonne humeur et l’engagement des salésiens de la Mission.

gieres 100 ans college don bosco 04 Quelle joie partagée durant ces deux journées de fraternité qui se sont terminées par le traditionnel gâteau d’anniversaire sous une pluie de confetti et une messe célébrée par l’évêque Mgr De Kérimel accompagné des religieux et religieuses de la Mission.

Ces deux journées furent pour tous un grand moment de fraternité inoubliable !

Nelly Antoine-Milhomme,
Conseillère Principale d’éducation
collège Don Bosco à Gières

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Taizé 2016 – Là où beaucoup ont semé parfois dans les larmes… d’autres récoltent en chantant !

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don bosco marseille tailze 2016 001 « Monsieur, que ferez-vous pendant les vacances ? », me lance une élève en sortant de cours. « Je partirai avec les élèves à Taizé pour aller à la rencontre de tous : des Ch’tis, des Alsaciens, et des Allemands, des Suédois, et prier ! » ai-je répondu. L’élève a ajouté : « Priez pour que je m'en sorte, priez pour que mieux je me porte. » « Ça sera fait. » Voici les tribulations d'un Animateur en Pastorale Scolaire du Lycée Don Bosco Marseille à Taizé avec ses jeunes.

 

Le rendez-vous était donné à 4h45, Place Castellane. Comment faire quand, très tôt le matin, il n’y pas de transport en commun ? Il faut s’organiser. Nous faisons du ramassage scolaire.

don bosco marseille tailze 2016 002 A Taizé, un frère nous fait les introductions bibliques : « Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez. Heureux, vous les pauvres : le Royaume de Dieu est à vous... » et ajoute : « Toute manifestation du Royaume est liée à une forme de pauvreté acceptée. Jésus a voulu envoyer ses disciples dans des situations qui les dépassaient pour qu’ils aillent les mains nus, ouverts au souffle de l’Esprit. C’est alors que quelque chose du Royaume peut se manifester, lorsque des hommes et des femmes acceptent de prendre des risques pour le Christ. Mais au départ, comme toujours, il n’y avait que quelques-uns pour y croire... »

Raphael Janiec
Animateur en Pastorale Scolaire
Lycée Don Bosco Marseille

 

 Raphaël

« Si quelqu’un me demande ce qui m’a marqué le plus à Taizé, je n’ai qu’une seule réponse : la prière ! J’ai aimé aussi les rencontres avec les gens. Je suis allé à la chasse d’une gadji mais un peu, très doucement. Ce que je retiens de ce séjour, c’est la prière, très peu de nourriture, le froid et l’esprit de solidarité entre les gens. Ceux que je regrette, c’est la qualité de la nourriture. Je dis à ceux qui ne sont pas venus que c’était magnifique et une rencontre unique. »

Joao 

« Pour moi, Taizé c’est une expérience à vivre et à revivre. Je ne suis pas un homme solitaire. Je suis allé à Taizé pour voir des gens mais je ne suis pas allé non plus pour chercher une gadji. Ce que j’ai retenu de cette rencontre que ça a été trop bien. Quand on voit tous les problèmes qui se posent, on aurait envie de partir en courant et de se dire que tout est sans espoir. Mais quand j’ai rencontré des jeunes qui m’ont dit tout ce qui se fait chez eux de bien et que je ne savais même pas que cela existait, alors je me suis dit que ce n’est peut-être pas fini et que je suis d’accord pour relever les manches et m’engager à mon tour ! »

Les collégiens de Don Bosco Giel accueillent ceux de Guînes

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echange giel guines 2016 001 Mi-novembre, les 5e du collège Don Bosco de Giel ont reçu la classe de 5e de Guînes, commune des Hauts de France. Cet échange s'inscrit à la fois dans le cadre d'un partenariat entre établissements du réseau salésien et de celui de la réforme du collège avec les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires.

 

Au programme de ce séjour, la visite du château de Carrouges, symbole de l'architecture de la Renaissance en Normandie lundi après-midi suivi par un petit atelier de calligraphie animé par Claire Soulard, professeur d'arts plastiques.

La Normandie n'a plus de secret pour le Nord

Mardi matin, départ aux aurores pour le Mont Saint-Michel : visite de l'abbaye avec petite balade dans les ruelles médiévales du village et sur les remparts. Moment privilégié car, arrivés de bonne heure, c'est un Mont Saint-Michel très calme, préservé des touristes qui s'est offert à nous. Après une pause déjeuner et "souvenirs", nous avons rejoint le Scriptorial d'Avranches pour découvrir tous les secrets de fabrication et de conservation des manuscrits.

De retour à Giel, un buffet froid nous attendait pour un moment de convivialité et de partage très apprécié des jeunes et des adultes. Cela s'est poursuivi par quelques danses.

Les jeunes découvrent les merveilles du collège Don Bosco de Giel

Mercredi matin, visite de l'établissement et de ses formations multiples en compagnie du Père Hubert Geelen, directeur des études du collège. Puis direction, le laboratoire pour un atelier découverte des fromages AOP normands et fabrication de beurre avec Christophe Boudin, professeur de SVT.

Nous nous sommes quittés très heureux de ces trois jours, placés sous le regard de Don Bosco. Nous nous sommes donnés rendez-vous en juin à Guînes pour la seconde partie de cet échange.

Sébastien Lerondel
Directeur du collège Don Bosco de Giel

 

 

Les écoles de l'Ouest soutiennent les œuvres Salésiennes en Haïti

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sos haiti 2016 002 L’association SOS Haïti œuvre depuis 1993 pour une coopération entre les lycées du réseau ouest (Caen, Giel et Pouillé) et les écoles Salésiennes en Haïti. Sa dernière action s’est déroulée cet été sur plusieurs écoles à Port-au-Prince, la Fondation Vincent au Cap Haïtien et une école Aux Cayes en juillet 2016. Depuis les derniers tremblement de terre, cette collaboration s'avère indispensable.

 

Un premier chantier concernait la maintenance des installations électriques basées sur des génératrices de l’école professionnelle de Port au Prince. Cette autonomie relative permet aux jeunes d’avoir un temps suffisamment long pour utiliser l’électricité et travailler dans les ateliers. Le manque d’électricité est un problème quotidien : le réseau national ne fournit qu’une à deux heures d’électricité par jour de façon aléatoire. Les conséquences du tremblement de terre de 2010 sont toujours présentes sur Port-au-Prince. Beaucoup de reconstruction sont en cours ou ne se feront pas.

Distribuer des petits pains dans les quartiers pauvres

sos haiti 2016 001 Le deuxième chantier était axé sur la boulangerie : du matériel a été emmené pour développer la fabrication et pour protéger les installations (point capital pour nourrir les jeunes des écoles de Port-au-Prince). Un nouveau projet est de distribuer aussi des petits pains dans les quartiers les plus pauvres, les bidonvilles à côté de l’école... Cela nécessite une infrastructure plus importante pour la production.

 

Installation de pompes

Le troisième chantier était l’installation de pompes à La Fondation Vincent au Cap Haïtien. Ce projet de réinstallation de pompes est essentiel pour fournir de l’eau quotidiennement à l’école. Pour réaliser ce chantier, nous avons rencontré de nombreuses difficultés pour trouver et transporter le matériel nécessaire, les forages à réadapter... pour finalement tout mettre en place dans la nuit, la veille de notre départ !

Le dernier chantier concernait la réparation des ombrières (100 m2), souvent détruites par les éléments climatiques. Travail de couture avec les Haïtiens pour protéger les cultures du soleil tropical. Avec l’installation du réseau hydraulique et les deux réserves d’eau à nouveau fonctionnelles, l’école agricole devrait pourvoir cultiver et développer l’activité de pépinière et de légumes.
Ce séjour, fort en émotions et en imprévus, nous a permis de prendre conscience des difficultés de la vie quotidienne en Haïti. Dans le monde, Haïti est le pays, depuis 20 ans, qui a eu le plus de morts liés aux catastrophes climatiques. Et il vient d’être à nouveau touché par l’ouragan « Matthew ».

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Notre soutien à travers les missions déjà effectuées reste très important pour eux. Nous restons encore plus mobilisés avec l’actualité récente pour recommencer dès que possible une mission de coopération entre nos établissements. Merci à tous ceux qui soutiennent cette association et particulièrement aux jeunes du lycée pour leurs gestes réguliers en faveur des jeunes des écoles haïtiennes.

Bertrand Jagueneau
Ancien élève du lycée Campus de Pouillé

Pour aller plus loin

L'association SOS-Haïti

 


Michel Vantalon : Le Valdocco a besoin d'éducateurs et de bénévoles sur le terrain

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michel ventalon president valdocco 003 Michel Vantalon est entré dans l'aventure du Valdocco en 1998. A cette date, il n'y avait qu'une antenne à Argenteuil et 5000 francs de budget. Aujourd'hui, il y a quatre antennes, de nouveaux projets et 2 millions d'euros de budget annuel. Michel Vantalon a participé à cette aventure formidable, depuis près de 10 ans comme président.

 

Don Bosco Aujourd'hui : Quel est votre parcours personnel ?

Le Valdocco 

« Le Valdocco réalise des actions auprès des jeunes en faveur de la prévention, de l'éducation et de l'insertion professionnelle. Fondée en 1995 à Argenteuil de la rencontre entre un collectif d’habitants et des Salésiens de Don Bosco, Le Valdocco est aujourd'hui implanté dans 5 villes » à Argenteuil, Lille, Lyon, Nice et Vaulx-en-Velin.

levaldocco.fr

Michel Vantalon : Issu d'un milieu modeste, je suis un pur produit de l'ascenseur social de l'enseignement public. J'ai terminé ma carrière dans un grand cabinet d'audit international. De tout cela, j'ai gardé une envie de "rendre" un peu de tout ce que j'avais reçu. Je suis depuis longtemps impliqué dans le monde associatif, notamment auprès des jeunes des aumôneries de l'enseignement public, du scoutisme mais aussi ceux de la "périphérie". Au décès de François-Xavier Lescanne, je suis devenu Président en 2007.

DBA : Qu'est ce qui fait la personnalité du Valdocco ?

M.V. : Le Valdocco a un projet fort, inspiré de la pédagogie salésienne revisitée par le Père Jean-Marie Petitclerc. La référence à la pédagogie salésienne est explicite. Je me souviens d'un éducateur qui, à l'embauche, s'est présenté comme un athée convaincu. Quelques années plus tard au moment de son départ, il nous a dit que nous lui avions fait faire de la route. Je me réjouis, chaque jour, de voir combien le Valdocco est en phase avec les positions prises par le Pape François.

michel vantalon president valdocco 001 michel vantalon president valdocco 002

 

DBA : Le Valdocco privilégie une approche festive. Pourquoi cette approche ?

M.V. : Nous nous adressons à des jeunes qui peuvent avoir un parcours difficile et qui doivent se convaincre de leur valeur. Un bon moyen est de proposer un climat de fête chaque fois que cela est possible.

« Les bénévoles assurent une passerelle
entre le monde des cités et les autres. »

DBA : Au Valdocco, les salariés et bénévoles travaillent bien ensemble. Quelle est la recette du Valdocco ?

M.V. : Dans le petit monde de la prévention spécialisée, il est important de se prémunir contre le risque d'une institutionnalisation trop forte. L'association peut se couper du terrain, se déshumaniser et s'éloigner de son projet en prétendant à une plus grande efficacité. Les bénévoles sont les garants du projet associatif. Un signe de bonne santé d'une association réside dans la présence d'un nombre important de bénévoles. Ils assurent une passerelle entre le monde des cités et les autres.

Cette association avec de nombreux bénévoles peut compliquer la gouvernance de l'association mais c'est fondamental. La recherche d'un bon équilibre entre salariés et bénévoles est une des tâches prioritaires du président. Je dis souvent "salariés, bénévoles tous professionnels". Cela me parait d'actualité à un moment où la tendance est à un éloignement de la notion de "l'intérêt général ".

La vie de Giovanni Cagliero en livre

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Giovanni Cagliero en livre René Dassy, salésien coopérateur en Belgique, vient d’écrire un ouvrage sur Giovanni Cagliero (1838-1926). En 131 pages, il relate la vie de ce salésien italien, disciple de Don Bosco. Ce livre plongera aussi le lecteur dans l’histoire naissante des congrégations des salésiens et salésiennes de Don Bosco, de la première mission en Patagonie et du rôle de Giovanni Cagliero au sein de l’Eglise. Présentation de l’ouvrage par René Dassy.

 

Don Bosco Aujourd'hui : Pourquoi avoir écrit ce livre ?

RENE DASSY René Dassy : Il n’existe pas de biographie en français de Giovanni Cagliero, et ses biographies en italien, en espagnol et en anglais datent de plus de 60 ans.

Raconter la vie de Giovanni Cagliero, c’est aussi découvrir la stratégie évangélisatrice de Don Bosco et les ressorts méconnus de la fulgurante expansion de la Congrégation salésienne aux origines. En fouillant la plantureuse documentation d’histoire salésienne, je me suis demandé : « Pourquoi ce grand salésien est-il tombé dans l’oubli derrière les figures emblématiques de Dominique Savio, de Marie-Dominique Mazzarello, de Michele Rua, de Filippo Rinaldi ...? Peut-être ont-ils jugé que ses vertus n’étaient pas suffisamment héroïques pour en faire un saint patenté. Et pourtant !

DBA : Qu’est-ce qui t’a marqué dans la vie de Giovanni Cagliero ?

R. D. : C’est un homme dont l’attachement filial à Don Bosco est remarquable. Mais c’est surtout une personnalité riche et attachante : il se sent à l’aise dans les études théologiques, mais aussi en gymnastique et en musique. Don Bosco éveillera en lui de grandes qualités de meneur, de maître spirituel, de défricheur missionnaire.

Regardons-le évoluer. A quatorze ans, il quitte sa maman et il arrive avec Don Bosco dans l’antique maison Pinardi où l’accueille maman Marguerite. Il étudie avec Michele Rua dans les classes de Turin ; il prie et joue avec Dominique Savio ; il fait partie de la première escouade de salésiens ; il compose des œuvres fastueuses pour orgue qui résonnent dans les voûtes majestueuses de la basilique du Valdocco. En tant que directeur de l’Institut des FMA, il accompagne soeur Marie-Dominique dans l’inculturation du charisme salésien dans le monde féminin. En 1875, il dirige la première expédition missionnaire salésienne en Argentine. Giovanni Cagliero a un tempérament de baroudeur : un infatigable globe-trotter, un missionnaire dans l’âme. Don Bosco lui confie de nombreuses missions de défrichage où il excelle par sa bonhommie et son sens des relations publiques. Prélat de l’Eglise, au plus haut niveau, familier des papes, Don Cagliero restera totalement dévoué à la congrégation salésienne et fidèle aux pensées de son maître.

DBA : Quel héritage nous laisse-t-il ?

R. D. : Aujourd’hui, il ne s’agit pas de reproduire tels quels les gestes des premiers missionnaires : les temps ont changé. La mentalité coloniale et un certain triomphalisme ecclésial ont fait leur temps. Le champ missionnaire salésien doit tenir compte de la démographie mondiale, de la globalisation de l’économie et de l’information, des conflits guerriers incessants, de la mise en concurrence des idéologies, des flux migratoires, du brassage des cultures et des races et, bientôt, des catastrophes écologiques.

En relisant la vie de Giovanni Cagliero, nous voyons que son style de relation, fait de confiance, d’affection, de présence, d’alliance, de respect, d’autorité et de joie, est toujours d’actualité et peut servir de fil rouge à notre action missionnaire actuelle.

Pour aller plus loin

Commander le livre sur le site des Éditions Don Bosco

 

Sr Chantal Mukasé : sa visite dans la province des sœurs salésiennes de Don Bosco

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chantal mukase province fma 2016 004 « Les voyageurs du groupe “ Notre Dame des Nations ” sont priés de se rassembler ! » C’est ainsi que 74 sœurs salésiennes venues de France, de Belgique-Sud, de Tunisie débarquent à Lyon les 19-20 novembre. Sœur Chantal Mukasé, religieuse rwandaise, conclut son périple après trois mois et demi d’un allègre parcours dans les différentes communautés. Elle rassemblait les sœurs durant ces deux jours autour du thème : « J’aime ma Province ». Interview de Sœur Marie-Bé Scherperel.

 

Don Bosco Aujourd'hui : Pourquoi ce rassemblement à Lyon de toutes les sœurs de la Province ?

Marie-Bé Scherperel : Il faut savoir que notre Institut des « Filles de Marie Auxiliatrice » est composé de plus de douze mille membres dispersés dans 84 nations sur tous les continents ! Il faut se rassembler pour garder l’unité dans cette diversité et l’esprit de famille qui nous est cher. La supérieure générale Mère Yvonne Reungoat ne peut pas visiter toutes les communautés dispersées de par le monde, Chantal Mukasé, a été chargée de visiter les provinces et ainsi de faire remonter à Rome, les réalités des lieux rencontrés.

chantal mukase province fma 2016 002 chantal mukase lille

 

Notre train s’est donc arrêté ce vendredi soir 18 novembre, dans le gymnase renouvelé du lycée Don Bosco. Après avoir écouté le mot d’accueil de Sœur Geneviève Pelsser, notre provinciale, nous avons pris un beau temps de prière autour du thème de la fidélité à notre vocation. Puis nous avons partagé le repas dans la joie des retrouvailles.

D.B.A. : Que retenir de ce voyage dans la province qui compte plus de 40.000 élèves ?

Vidéo : le bilan de sœur Chantal

M-B. S. : Nous avons repris notre voyage et parcouru les différents paysages de notre grande Province. Nous avons mieux pris conscience de l’ampleur du réseau salésien qui comprend une cinquantaine d’établissements scolaires et accueille quelques 40 000 élèves ! Nous visitons ensuite l’économat avec ses différentes associations propriétaires et locataires présenté par Madame Marie-Caroline Regnault, nouvellement nommée à la gestion de la Province. Avec Sr Anne Orcel, nous parcourons les activités multiples de la pastorale qui se déclinent à travers le Campobosco, le Mouvement Salésien des Jeunes, le Volontariat VIDÈS, le Valdocco de Lille, les rencontres pastorales régionales, les temps forts, les conseils d’administrations,... Le voyage s’avère très intéressant et enrichissant. Nous étions pleine de reconnaissance au Seigneur, pour tout le travail accompli par nos sœurs.

D.B.A. : Que vivent les sœurs au quotidien dans les maisons Don Bosco ?

M-B. S. : Après le repas, les chefs de gare se sont précipités sur leurs sifflets pour nous inviter à rejoindre nos trains. Nous avons donc bien regardé notre billet pour savoir où nous devions nous rendre !

Nous avons pu monter dans le train des « sœurs aînées », celui des « écoles », des « foyers », du « social » et de « l’annonce explicite »... A travers des Powerpoints, des affiches, des photos, des objets artisanaux, nous avons découvert ou redécouvert ce que vivent et réalisent nos sœurs au quotidien dans les maisons, les écoles, les foyers, dans la catéchèse et activités socio-éducatives... Ce parcours nous a permis d’accueillir toute la richesse des cœurs, des mains, des intelligences de chacune des ces femmes dont la plupart sont âgées et qui se donnent totalement avec amour, avec ardeur, avec la passion éducative à la mission auprès des jeunes.

chantal mukase province fma 2016 001 chantal mukase province fma 2016 005  

 

D.B.A : Le voyage de Sœur Chantal Mukasé, visitatrice. Quelles conclusions ?

M-B. S. : Sœur Chantal Mukasé nous a rendu compte de son voyage parmi nous durant ces trois mois. Elle nous a exprimé sa reconnaissance pour les œuvres réalisées dans la Province, pour le dynamisme des plus jeunes, la fidèle générosité des aînées, la disponibilité des missionnaires venues d’Italie, de l’Inde, du Vietnam, d’Afrique de l’ouest, du Congo, de Pologne... Elle nous a partagé ses découvertes, ses joies, ses interrogations. Elle nous a aussi avoué avec émotion que c’était la première fois qu’elle commençait une visite canonique dans une communauté de sœurs aînées et que cela l’avait beaucoup marqué.

Dans la soirée, nous avons eu la joie de voir débarquer nos premières sœurs missionnaires d’Amérique latine, descendues du paradis pour fêter l’anniversaire de Sr Geneviève et encourager la toute jeune province « Notre Dame des Nations ». Grâce à un sketch plein d’humour et de salésianité, nous avons bien joué et beaucoup ri, dans une atmosphère très fraternelle et très joyeuse. Le chant « O qual sorte, siamo figlie di Maria auxiliatrice... » en finale a certainement été entendu jusqu’à la gare de Perrache !

D.B.A : « Oui, j’aime ma Province ». Pourquoi ce thème ? 

Vidéo : Sœur Chantal témoigne au Campobosco

M-B. S. : « J’aime ma province » était le thème de cette rencontre. En prenant le train cette fois, pour regagner sa communauté, chacune a du penser dans son cœur : Oui, j’aime ma province, j’aime mes sœurs ! Oui, la fraternité exprimée dans les multiples gestes concrets d’affection et la reconnaissance que chacune porte à l’autre pour le bien qu’elle accomplit, pour ce qu’elle est et ce qu’elle vit, est une grande richesse. Oui, rendons grâce à Dieu pour notre Province internationale « Notre Dame des Nations ».

Les 1ères Bac Pro de La Salésienne à St Etienne ont vécu une belle expérience de théâtre

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La Salesienne St Etienne Implanté à Saint-Etienne depuis 1950, le lycée La Salésienne a été créé à l’initiative des sœurs salésiennes de Don Bosco. Il forme aux secteurs de la santé et du social. Le théâtre, pour ces élèves, est essentiel pour appréhender les différences au cœur de l’humain. Ils ont vécu une belle expérience.

 

« C'est magnifique, magique »... les seize élèves de la classe de 1ère du lycée la Salésienne sont enthousiastes. En effet, ils ont été plongés dans le théâtre, grâce au projet Eurêka financé par la Région.

La comédie de Saint Etienne et le lycée La Salésienne travaillent en commun

Organisé conjointement par la Comédie de Saint-Etienne et le lycée, ce projet leur a permis de vivre une semaine banalisée, où chaque cours était remplacé par des ateliers animés par Maurin Ollès, comédien et metteur en scène.

« Ça apprend à ne pas avoir honte du regard des autres »

Une belle expérience

Pour ce comédien, c'est « une belle expérience, car cela permet d'aller à la rencontre de tous les publics et de ne pas rester dans son petit monde ». Pour les élèves, dont la plupart sont éloignés des plateaux, « c'est bien car ça apprend à ne pas avoir honte du regard des autres ou à se mettre dans une autre peau que la sienne, même si on n'apprécie pas toujours certaines remarques ».

Maladies mentales, différences... Le théâtre c’est la vie !

L'expérience est d'autant plus positive que ces jeunes suivent une formation Accompagnement, soins et services à la personne. Ils ont même rencontré Lucas Palisse, un éducateur spécialisé, venu leur parler de l'autisme. Tout cela s'est terminé par des petits sketches sur le thème des maladies mentales et des différences. Le théâtre ? C'est la vie...

 

Mme Gillette Flammin
professeur des 1ère ASSP
LPP La Salésienne Saint Etienne

Au lycée de Ressins, les veillées ont du sens !

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ressins 2016 veillees qui ont du sens 001 Au lycée agricole de Ressins, les classes préparent chacune à leur tour une soirée d’animation thématique appelée « Trèfle d’or ». Cette année, deux classes ont choisi le thème « Mariage d’autrefois ». Une semaine après, les jeunes en pastorale organisent une veillée pour la fête de l’Immaculée conception. Au lycée de Ressins, les veillées ont du sens !

 

Les Trèfles d'or 

Les Trèfles d'or sont une animation socioculturelle qui connait un grand succès au lycée agricole Théophile Gautier de Ressins. Des groupes de classe préparent et présentent, tout au long de l'année, des spectacles, soirées récréatives,… Un jury décerne les prix en fin d'année.

Une veillée Trèfles d’Or sur le thème « Mariage d’autrefois »

Jeudi 1er décembre, les classes de terminales professionnelles et de 2nde Générale avaient choisi le thème du « mariage d’autrefois », au « Grand couvert », une ancienne grange aménagée en espace culturel. Au programme : marche nocturne par les chemins de campagne, barbecue, danses anciennes et célébration du mariage devant le maire et Mr le curé. Au retour : tableaux de la vie d’autrefois. Une évocation nostalgique et humoristique.

Lumières du 8 décembre

ressins 2016 veillees qui ont du sens 002 Pour la fête de l’Immaculée, une centaine d’élèves du lycée agricole de Ressins ont suivi la charrette tirée par la jument Kalinka pour une marche aux flambeaux dans la nuit noire. Au départ, ils se sont rassemblés par petits groupes pour réfléchir au sens qu’ils donnaient à cette marche : ce qui est essentiel dans leur vie, quelqu’un d’important. Arrêts à la ferme de la famille Bourg et prière en solidarité avec la jeune fille paralysée, et près de la Vierge placée à la lisière du domaine. Une eucharistie a ensuite réuni des voisins, des amis, des parents et une vingtaine de jeunes.

Père Jean-François Meurs
Salésien de la communauté de Ressins

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

« Familles des hommes, familles de Dieu » a rassemblé les trois paroisses à Lyon

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lyon 3 paroisses familles des hommes familles de dieu 001 Les trois paroisses Sainte Anne de Ménival, Saint-Joseph de la Demi-Lune et Notre Dame du Point du Jour, présentes sur les deux communes de Lyon 5è et de Tassin-la-Demi-Lune, ont organisé en novembre un temps fort sur la famille. « Familles des hommes, familles de Dieu ». La journée fut un succès pour l’équipe d’animation paroissiale.

 

« Familles des hommes, familles de Dieu ». C’est le thème qui a rassemblé 200 paroissiens de 2 à 92 ans de l’Ensemble Paroissial Notre Dame du Point du Jour, Ste Anne et St Joseph mi-novembre.

Après un repas « familial », les ateliers ont travaillé sur l’Exhortation Amoris laetitia grâce à des intervenants de qualité :

  • le Père Bernard Devert : l’inter génération dans le quotidien
  • M. Xavier Lacroix : La fécondité de l’amour
  • Mme Régine Maire : La famille dans la Bible
  • M. Roger Philibert : L’Exhortation, regard sur la famille.

lyon 3 paroisses familles des hommes familles de dieu 004 Les enfants étaient présents pour confectionner un calendrier ou une couronne de l’Avent, et les adolescents, pour la première fois, sont venus nombreux pour s’exprimer sur le thème. En fin de journée, une messe dynamique rassemblait tous les participants. Cette diversité des âges fut une belle vérification du climat familial qui nous anime, écrit le Père P. Harmel. Une belle entrée en Avent, en famille !

Une belle journée pour l’équipe d’animation paroissiale

L’équipe d’animation de l’Ensemble paroissial a le souci que les divers services paroissiaux existent et soient en cohésion les uns avec les autres. Son objectif est d’encourager le secteur pastoral de Lyon à devenir davantage une communauté vivante, priante, fraternelle et missionnaire. Ce fut une réussite !

lyon 3 paroisses familles des hommes familles de dieu 002 lyon 3 paroisses familles des hommes familles de dieu 003

 

Propos recueillis par Pierre Verger
Curé des trois paroisses

Les religieuses et religieux de Don Bosco repensent un projet pastoral

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we pastoral travailler en mode projet 008 Une fois par an, les salésiens et salésiennes de Don Bosco se retrouvent pour parler de Pastorale. Ils étaient plus d'une cinquantaine de religieux réunis à Lyon le temps d'un week-end de décembre. Cette 4è édition avait pour thème : « De la pastorale de projets à un projet pastoral ».

 

Pour les délégués provinciaux à la pastorale, Sr Anne Orcel et le Père Xavier Ernst, il était venu le temps de (re-)parler du Projet Éducatif et Pastoral Salésien (PEPS) des provinces de France et Belgique-Sud, c'est-à-dire de toutes les activités qui se vivent avec les jeunes : que ce soient les propositions en lien avec les écoles, les maisons à caractère social, les camps, les groupes de jeunes...

Un partage autour de la Parole de Dieu

we pastoral travailler en mode projet 006 La rencontre a débuté par une Eucharistie autour de l’évangile des vignerons homicides. Pas très engageant à priori. Cependant, la décoration de la chapelle et la célébration, ponctuée de différents temps, ont été appréciées de tous. Les petits groupes, après la lecture de l'Évangile, ont permis aux religieux d'échanger sur les fruits de cette lecture. Chacun a pu ainsi partager en trois temps : ce qui le touche dans cet évangile de Matthieu au chapitre 21 ; ce qui le touche dans la parole d'un autre membre du groupe ; comment cela résonne dans sa vie.

Retournés ensuite à la chapelle pour l’homélie du Père Xavier Ernst, les religieux ont partagé leurs prières, fruits de ce travail. Un bon lancement pour pouvoir échanger sur le projet !

Une formation à la méthode de travail « en mode projet »

we pastoral travailler en mode projet 002 Le Père Xavier de Verchère, Économe provincial, a mené un temps de formation sur le méthodologie de « gestion de projet ». Au programme :

  • Comprendre la notion de projet,
  • La déclinaison du projet en objectifs SMART (simples, mesurables, ambitieux, réalistes, temporels),
  • L'environnement du projet : de la vision (stratégie) de l'institution à l'évaluation des actions et projets.

L'engagement des participants était tel qu'ils étaient prêts à ne pas prendre de pause !

Enfin la journée du dimanche était consacrée à une réflexion autour de quatre piliers :

  • Comment dans les propositions pastorales est porté le souci des familles ?
  • Comment les adultes vivent la « présence salésienne » dans la pastorale ?
  • L'accueil des plus « pauvres » ? La mixité sociale ?
  • L'engagement des plus grands jeunes et animateurs, formés et accompagnés ?

Heureux de ces temps de réflexion et de partage, les religieuses et religieux de Don Bosco se sont donnés rendez-vous pour l'année prochaine début décembre !

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Des lycéens font "Trait d’Union" contre les préjugés

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pouille trait d union 003 Ils se prénomment Valentine, Antonin, Korentin, Lucas et Raphaël. Lycéens au Campus de Pouillé (à côté d’Angers), ils se sont portés volontaires pour aider des jeunes de CP au CM1 d’un quartier d’Angers : Adjer, Bouchera, Djovani, Fatima, Glenn, Nouria et Séphora. Deux mondes, l’un issu du monde rural, l’autre du monde urbain, apprennent à se connaître et à s’apprécier, grâce à l’association Trait d’Union, primée en novembre par le CNEAP.

 

Le mercredi, les jeunes de Pouillé quittent le campus pour se rendre à l’association Trait d’Union dans le quartier du Grand Pigeon. Commencent les activités : chaque lycéen a un binôme qui restera le même tout le temps de l’opération afin que se crée un lien de confiance voire de complicité qui permettra à l’enfant d’évoluer. La relation a une grande importance en ce domaine.

Une aide à la lecture, pas à pas

pouille trait d union 001 Les enfants aidés de leurs binômes lisent des histoires qui leur plaisent. Les premières séances, ce sont les lycéens de Pouillé qui lisent et qui leur font résumer l’histoire afin de vérifier qu’ils ont compris. Les mots inconnus sont recherchés dans le dictionnaire et collectionnés dans la « boîte à trésors ». Le jeu du pendu ou le jeu de l’oie permettent de retrouver ces mots. Puis, le jeune écrit une histoire que lui dit l’enfant. Cette histoire a pour origine une image que le groupe a choisi et de là l’imaginaire est en plein travail. Chaque histoire est mise sur ordinateur et recueillie dans un petit livre donné aux enfants devant leurs parents au mois de mai.

Les progrès des enfants ? Ils sont bien réels et dûment constatés par leurs enseignants. A suivre... et à poursuivre.

Apprendre à se connaître

Il s’agit de faire table rase de ses préjugés sur les cités ou le monde rural afin de favoriser la rencontre de l’autre en vérité. « J’ai débuté l’année avec un jeune garçon du nom de Dembo. Je devais lui apprendre à lire, mais il n’était pas bavard. Je n’ai pas entendu le son de sa voix pendant les premières séances. Mais, en persévérant, j’ai réussi à le faire parler. Pour commencer, c’était un bon début. Après, il a appris à lire de mieux en mieux. Cela m’a permis de me rendre compte que j’étais capable d’aider quelqu’un et aussi à prendre confiance en moi. Grâce à ce petit garçon, j’ai appris des choses sur moi que je ne connaissais pas. J’ai été très content de l’aider ».

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille
congressistes du CNEAP était très impressionnant. »

Cerise sur le gâteau, le lycée a participé au concours TRACE, organisé par le CNEAP (Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé), qui récompense une action de lycéens auprès d’une association. Ce qui était le cas puisque cette action a été menée en partenariat avec l’association Trait d’Union dont l’objectif est une mission interculturelle et d’aide auprès des familles d’un quartier d’Angers. 

1er prix : les jeunes de Pouillé devant deux mille chefs d’établissement

Les trois jeunes se sont exprimés devant un parterre de deux mille chefs d’établissement du CNEAP et devant le Ministre de l’Agriculture.

« C’était génial. Il y avait beaucoup de monde. Expliquer à autant de personnes le but de notre action et en décrocher le 1er Prix m’a rendu heureux : Les autres groupes avaient aussi de bonnes idées. Mais ce qui m’a le plus plu, c’était d’improviser un texte devant plus de deux mille personnes. C’était vraiment extraordinaire. »

« Expliquer notre projet devant plus de deux mille congressistes du CNEAP était très impressionnant. Le tonnerre d’applaudissements que nous avons reçu nous a remplis de joie. »

L’histoire aurait pu s’achever sur ce feu d’artifice lors du congrès du CNEAP mais il n’en est rien. En effet les mamans dont les enfants ont bénéficié de cette aide ont voulu remercier les huit élèves de Pouillé en préparant elles-mêmes un dîner en leur honneur qui fut composé de leurs spécialités régionales : mets africains et maghrébins agrémentés d’un dialogue convivial et très riche avec les lycéens.

 

Caroline Saliou : « Don Bosco voulait faire vivre la diversité »

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caroline saliou don bosco diversite 001 Réélue à la tête de l’APEL pour un troisième mandat, Caroline Saliou n’hésite pas à citer Don Bosco pour justifier la mission de l'Association des Parents d'élèves de l'Enseignement Libre (A.P.E.L.). Quelle est sa vision de Don Bosco ?

 

Don Bosco Aujourd'hui : Vous avez cité, dans un entretien à La Croix, que Don Bosco est un des pères fondateur de l’Enseignement Catholique. Que signifie pour vous cette référence à Don Bosco ?

Caroline Saliou : Il est important aujourd’hui de rappeler qui est à l’origine de l’Enseignement Catholique. Certains disent que l’Enseignement Catholique est réservé à une certaine élite, soit sociale soit intellectuelle, et que les établissements catholiques sont élitistes. Or, nous, parents d’élèves, nous défendons une école ouverte à tous. Si j’utilise cette référence à Jean Bosco c’est justement pour rappeler que Don Bosco allait vers les jeunes dans la rue. Il cherchait un parcours de réussite pour chacun.

Aux personnes qui souhaiteraient que l’école catholique ne soit ouverte qu’aux catholiques, je cite Don Bosco. Car Don Bosco, dont on ne peut pas mettre l’engagement catholique en doute, voulait faire vivre cette diversité.

« La Charte éducative de confiance » 

Le document de l’APEL « La Charte éducative de confiance » invite les établissements à réexplorer les relations entre l'école, la famille et les jeunes. Une charte éducative de confiance pour que chacun des établissements s’engage à faire un geste pour trouver une place à chacun au sein de l’école. Qu’est-ce que je fais, moi, pour donner une place à chaque parent, notamment les plus démunis ? Charte, outils d'animation et vidéo sur le site l'enseignement catholique.

apel logo

D.B.A. : Quel est le défi de l’APEL aujourd’hui ?

C.S. : Faire vivre l’unité dans la diversité. Il nous faut rester uni, nous accueillir les uns les autres et construire ensemble. C’est une richesse, mais il faut que chacun accepte de recevoir de l’autre ce qu’il lui offre quel que soit le don, dans ce qu’il vit, ce qu’il pense, ou ce qu’il croit. L’entre soi n’est jamais bon.

Il n’est pas acceptable d’entendre parler de parents « démissionnaires ». Nous observons la volonté et le courage des parents issus de milieux très défavorisés, l’ambition qu’ils ont de faire sortir leur enfant de leurs conditions grâce à l’école. On ne peut qu’être admiratifs. Ils ont un message à nous apporter. Ce n’est pas parce que l’on est un parent socialement démuni, différent dans sa foi ou étranger, que cela doit être un obstacle dans la scolarité de son enfant. Il faut donner à ces parents leur place dans l’école et les restaurer dans l’accompagnement de leur jeune. C’est extrêmement important pour un enfant qui se sent différent, de voir ses parents entrer naturellement dans l’école, discuter avec les enseignants, les autres parents, le chef d’établissement. Ce regard change tout pour un enfant. C’est une mission de l’Enseignement Catholique, de tous les acteurs, parents et communauté éducative, de poser des gestes concrets.

Je n’ai pas travaillé sur Don Bosco, sur sa vie, mais depuis que je suis engagée dans l’APEL, c'est à dire depuis 26 ans, toute la pédagogie préventive de Don Bosco m’interpelle. Plutôt que d’appliquer des pansements, c’est maintenant, dans nos écoles, qu’il faut agir.

« Plutôt que d’appliquer des pansements,
c’est maintenant, dans nos écoles, qu’il faut agir. »

D.B.A. : Que retenez-vous des établissements Don Bosco dans lesquels vous êtes passée ?

C.S. : C’est le regard que l’on porte sur les enfants, la façon dont on s’adresse à eux. Quand on parle avec un enfant un peu difficile, dans son comportement ou sa scolarité, c’est avec calme et bienveillance. Je me rappelle que dans un établissement où les enfants m’attendaient sur la cour, un enfant était sortir du rang. Le chef d’établissement est allé vers lui et lui a parlé à l’oreille. Le jeune s’est apaisé, il ne s’est pas senti agressé. C’est ce que j’appelle « l’autorité affective ». Il y a trois mots importants dans la philosophie de Don Bosco, l’autorité, l’affectivité et la confiance. Dans les établissements Don Bosco, j’ai remarqué que l'on fait en sorte que la relation entre les enseignants et les élèves soit une relation de confiance.

« Ce qui me marque le plus dans les établissements Don Bosco
où je suis passée c’est le regard que l’on porte sur les enfants. »

J’aimerais qu’au quotidien cela se vive partout, dans nos écoles, dans les établissements d’enseignements publics, dans les centres d’accueil de jeunes. Cela améliorerait le rapport entre les adultes et les jeunes.

caroline saliou don bosco diversite 002 D.B.A. : On dit souvent que Don Bosco voulait former de « bons citoyens ». Est-ce le rôle de l’école de former à la citoyenneté ?

C.S. : Cette vision de l’enfant engagé dans la société est vraiment la problématique de notre société. Don Bosco avait le don de mettre les enfants en projet. Il les engageait à travailler ensemble, à créer une solidarité entre eux en vue de les rendre plus actifs dans la société.

L’engagement, le travail par projets sont également prônés par l’APEL depuis des années. Comment les élèves vont-ils s’organiser ? Comment un plus brillant va travailler avec un moins brillant pour un travail commun ? On voit tout ce que cela implique comme don, comme connaissance de soi, comme compréhension de l’autre.

Cela donne du sens à la scolarité, cela donne du sens à sa vie, et cela donne du sens à sa spiritualité. Pour donner du sens, il faut vivre des expériences concrètement et apprendre à les partager.

Recherche : dans les collèges, comment « réussir » une sanction ?

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recherche sanction college 002 Sanction. Voilà un mot bien désagréable ! Si l’on ne sanctionne pas pour le plaisir, on le fait d’abord pour transmettre des limites et des repères et pour responsabiliser le jeune. Alors que certains dépeignent parfois la pédagogie salésienne, dont le socle est le système préventif, de « laxiste », Emmanuel Besnard montre que la question de la sanction est prise au sérieux dans les établissements du réseau Don Bosco où il pilote une recherche. Interview.

 

Don Bosco Aujourd'hui : Comment accueille-t-on la parole d'un jeune au cours d'une sanction ?

 Emmanuel Besnard,
salésien prêtre, éducateur

La question de la sanction nourrit le travail d’Emmanuel Besnard depuis des années. Une de ses convictions est que la prise en compte de la parole du jeune est importante. Il a sur ce thème dirigé une recherche de trois ans réalisée dans les collèges du réseau Don Bosco. Il est formateur du service formation des Maisons Don Bosco.

Prochaine session sur la sanction
du service formation des AMDB

Emmanuel Besnard : Il y a peu de lieux pour cela dans les établissements scolaires. A la question « Le jeune a-t-il eu la parole ? », certains répondent : « Je ne lui ai pas donné la parole car il la prend tout seul». « L’espace de cours n’est pas le bon lieu pour parler ». Or, rares sont les enseignants qui en proposent d’autres. « Les mots dans le carnet ne me font pas trop comprendre les choses, j’aurais préféré qu’elle me parle », dit un jeune. « Après ils parlent de confusion, mais ils ne nous laissent pas nous exprimer », confie un autre.

D.B.A. : Dans les collèges, il y a des enseignants, des éducateurs de vie scolaire. Comment travaillent-ils ensemble ?

E. B : Le travail d’écoute des élèves est réalisé par les éducateurs de vie scolaire. Ils jouent en effet ce rôle essentiel dans l’accueil et l’écoute des adolescents sanctionnés.
Cependant, on peut s’interroger sur l'impact de leur écoute chez le jeune, notamment lorsqu’il est en situation d’incompréhension avec l’enseignant. Les résultats de la recherche montrent qu’il y a peu de collaboration entre éducateurs de vie scolaire et enseignants. Pour certains enseignants, « à partir du moment où ça passe à la vie scolaire, on n’est plus au courant ».

« La communication entre enseignants et éducateurs
de vie scolaire gagnerait à être développée »

D.B.A. : Le travail d’équipe entre adultes de la communauté éducative est donc important.

recherche sanction college 001 E.B : En effet, le suivi des sanctions est assez segmenté : certains élèves sont suivis par les enseignants, d’autres, par les éducateurs de vie scolaire, sans qu’ils se croisent ou se parlent. La recherche manifeste toutefois qu’un réel travail d’équipe s’opère ailleurs dans la communauté éducative : concertation entre deux enseignants ou deux éducateurs, entretien avec la famille. Les lieux où se recueille la parole du jeune sont variés. Il en ressort une mosaïque d’espaces-temps que la communauté éducative assemble au mieux pour répondre aux écarts de comportement des adolescents.

D.B.A. : La clé de la sanction se situe au moment où le jeune se reconnait l’auteur de la faute commise. Comment identifier ce moment charnière ?

Une recherche-action 

Une recherche-action a été menée durant trois ans sur la place de la parole du jeune dans le dispositif de sanction. La recherche, menée par le service formation du Réseau Don Bosco, a été réalisée à partir d’interviews recueillies auprès d'élèves de 4è scolarisés dans plusieurs établissements du réseau Don Bosco  : Notre-Dame des Minimes à Lyon, collège Sévigné à Marseille, Fondation Don Bosco à Nice, collège La Navarre à La Crau, lycée agricole du Bocage à Chambery.

E. B : La plupart des adultes interviewés disent attendre que le jeune constate la faute. D’autres tentent d’initier une réflexion plus approfondie : « Sais-tu pourquoi tu es là aujourd’hui ? » Ou bien ils lui font écrire une lettre. Ou cela passe par le conseil de discipline : « Cela l’aide à prendre conscience. Avant cela, il ne réalisait pas. »

Dans certains cas, les adultes sanctionnent avant tout pour que le jeune ne récidive pas. Dans d'autres cas, les adultes sanctionnent avant tout pour que le jeune réfléchisse. Pour eux, l’essentiel est que le jeune intériorise la norme qu’il a transgressée, afin qu’à l’avenir, il s’oblige à la respecter. Cette intériorisation n’est possible qu’à partir du moment où la norme prend (un peu plus) sens pour lui.

D.B.A. : Vous mettez l’accent sur la clôture de la sanction. Que voulez-vous dire par ce mot « clôture » ? Quelle est sa définition  ?

E. B : On peut en distinguer au moins trois formes différentes. Tout d’abord, la clôture peut être la reprise d’un lien « normal » lorsque le jeune sanctionné revient en cours. Ensuite, on parle de clôture de la sanction au moment où le jeune comprend véritablement ce pour quoi il a été sanctionné. La présentation d’excuses est un indicateur pour repérer ce moment : « La prof m’a dit : tu t’es excusé, tu peux retourner en cours. » Enfin, on peut parler de clôture lorsque l’adulte transmet une parole de restauration au jeune qui a été sanctionné « C’est bien, tu as compris. » Et on valorise les progressions. Par exemple, « Dans le bulletin, on a écrit qu’il a respecté les engagements ».

Au fond, définir ce qu’est la clôture de la sanction et ses effets revient à s’interroger sur les conditions qui permettent à un élève sanctionné d’être restauré dans ses capacités à faire mieux.

L'essentiel 

  • Ne pas sanctionner, c’est ne pas montrer les limites.
  • Pour que la sanction soit réussie, il est nécessaire de trouver des lieux et des moments qui favorisent la prise de parole du jeune et son écoute.
  • Il faut que tous les adultes concernés travaillent ensemble.
  • Il s'agit d'être inventif. Trouver des contenus de sanction responsabilisants dans lesquels le jeune peut devenir acteur.
  • Toute sanction doit être porteuse d’une promesse d’être réhabilité dans le regard des adultes.

« La question de la sanction pose l’enjeu d’une saine
articulation entre écoute compréhensive et fermeté. »

D.B.A. : La sanction doit finalement permettre au jeune de progresser.

E. B : Dans 60% des cas environ nous avons repéré des effets réflexifs : les jeunes se reconnaissent à l’origine de l’écart de comportement. Mais, dans la moitié de ces 60%, l’élève considère que la sanction donnée par les adultes reste néanmoins injuste, car elle n’a pas pris en compte la complexité de la situation.

La question de la sanction pose l’enjeu d’une saine articulation entre écoute compréhensive et fermeté. Ce point d’équilibre reste délicat à trouver. Un enseignant l’a clairement nommé dans une interview : « Je n’ai pas réussi à prendre de la hauteur. J’ai mal géré. J’ai utilisé la stratégie de laisser la parole mais cela a dégénéré. J'ai coupé court et suis devenu autoritaire. Peut-être que ça aurait été mieux si j’avais été autoritaire de suite. Je ne sais pas. Je pense que tout s’est joué à la première confrontation. J’ai été trop tolérant. »

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Le « Vivre ensemble » célébré à Feurs pour Noël

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feurs celebre vivre ensemble noel 2016 001 Dans l’esprit de Noël, les élèves du Lycée du Puits de l’Aune à Feurs ont vécu une journée d’animation déclinant divers aspects du « Vivre ensemble ». L’événement s’inscrivait dans le projet du « Défi citoyenneté 2025 » lancé dans tous les établissements qui se réfèrent à Don Bosco et à la pédagogie salésienne.

 

feurs celebre vivre ensemble noel 2016 003 Un des temps forts s’est déroulé à l’église de Feurs. Une centaine de jeunes ont choisi librement d’y être présents, et ce sont leurs réflexions qui ont été mises en avant par « la roue du bonheur » où se trouvaient inscrits les mots clés du vivre ensemble, par un récital de poèmes choisis par les élèves de 1ère, par une vidéo « micro-trottoir » réalisée par les internes, par un graphe présentant six visages de forme identique mais aux couleurs différentes inscrits dans un damier, et illustrant la chance de la diversité qui crée l’harmonie. Le Père Flavien a commenté l’évangile de la nativité, et l’animation s’est terminée par le chant traditionnel : « Il est né le divin enfant ».

Monsieur Jérôme Ravoué, qui fait partie du staff de l’école, a écrit et lu le texte qui suit :

La famille, l’école, et la société,
Sont les maisons du vivre ensemble
Elles abritent l’amour, célèbrent l’amitié,
Elles nous rapprochent, et nous rassemblent,
Dans un élan d’égalité.

Ces maisons où l’on apprend à être soi,
A se construire à travers l’autre,
Changent les regards vers l’horizon,
On peut aller sous d’autres toits,
Disséminer nos grains d’épeautres,
Et de sa vie en faire le don.

Nul ne peut vivre en solitaire,
Et pour nourrir une existence,
On a besoin de nos semblables,
Trouver sa place au sein du monde,
Bâtir ensemble, s’aimer, et faire,
Y parvenir est formidable.

Apprenons donc, ensemble, à vivre,
A accueillir les différences,
Comme une force qui me rend ivre
De toi, qui es ma dissemblance.

La réussite du vivre ensemble
Est à l’aune du puits qui fait corps avec l’eau.
Et dans un reflet circulaire qui s’active et qui tremble,
On peut y voir nos visages qui s’animent, et c’est beau.

feurs celebre vivre ensemble noel 2016 002 Après le dîner festif qui rassemblait toute la communauté scolaire, les classes sont montées sur le podium chacune à leur tour pour présenter une saynète ou des danses. Les professeurs n’ont pas manqué de payer de leur personne travestis en 007, ou presque... Le fête a révélé une belle connivence entre les classes, ainsi qu’avec le corps professoral. A Feurs, l’humour circule et égratigne surtout les professeurs, qui savent rire d’eux-mêmes.

Conflits à l'école via le numérique : comment les gérer ?

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Sanction et numerique college Comment sanctionner à l'école un mauvais comportement dû au numérique quand celui-ci relève de la sphère privée ? Est-ce une question d'éducation ? Le groupe de recherche sur la Sanction a pris comme un des cas d'étude celui de Christine Caricondo, directrice du collège Sévigné – Marseille.

 

Comment sanctionner un mauvais comportement lié à l'usage du numérique ?

SMS et réseaux sociaux sont facilement accessibles pour chaque jeune avec leur smartphone. Insulter un camarade par SMS ou filmer une situation compromettante par Snapchat ; les jeunes partagent trop rapidement des médias qui peuvent blesser la victime ou créer des conflits sur la cour de récréation ! Pour le personnel éducatif, rien de simple : comment gérer ce qui relève de la sphère privée – en dehors de l'école – quand le conflit y arrive finalement. Pour Christine Caricondo, directrice du collège Sévigné – Marseille, il faut s'appuyer sur le règlement intérieur : « Dans tout règlement, il y a “ se respecter entre jeunes et entre jeunes et adultes ”. Si certains élèves ressentent un manque de respect, nous intervenons. Nous ne punissons pas sur les messages mais sur les disputes car souvent ce qu’ils écrivent sur les réseaux sociaux se répète dans la cour. »

« Nous ne punissons pas sur les messages
mais sur les disputes… »

La sanction au service de l'Éducation...

Beaucoup, comme Christine Albanel, ex-ministre et directrice de la responsabilité sociale chez Orange, estiment que « l’intégration du codage dans les programmes scolaires est une bonne chose, mais il faudrait aussi y inclure une formation de l’esprit critique permettant de détecter le faux. Le meilleur moment pour le faire doit être les premières années du collège. »1 Car souvent les jeunes – et adultes – prennent les informations au premier degré, sans recul, sans voir la portée de ce qu'ils partagent. Pour Christine Caricondo, « quand j’interviens, la réaction des jeunes, c’est “ Mais madame, on rigolait... ! ”. Ils n’ont plus conscience de l’injure, de la portée des mots ou de l’indécence de certaines photos. Ces jeunes sont généralement bien éduqués mais ils ont des problèmes de rapport au langage. »

« quand j’interviens, la réaction des jeunes,
c’est “ Mais madame, on rigolait... ! ”. »

Une recherche à partir du « terrain » au service de l'éducation

 

Le groupe de recherche
sur la sanction et parole du jeune

Une recherche-action a été menée durant trois ans sur la place de la parole du jeune dans le dispositif de sanction. La recherche, menée par le service formation des Maisons Don Bosco. Elle est pilotée par Emmanuel Besnard, salésien et éducateur, directeur du Valdocco - Nice.

« Nous avons travaillé sur une étude de cas. En réalité, la plupart des jeunes agissent sur le moment. Ils ne se rendent pas compte des conséquences que cela peut avoir : les souffrances, la dépression. Ils vont très loin sans s’en rendre compte. Face à ces situations, il n’y a pas une réponse unique : nous allons de la remarque à l’observation, jusqu’à l’avertissement. C’est difficile de dire : nous avons la clé. Chaque jeune a sa personnalité, ses réactions. Cela doit être géré au cas par cas.

 

Nous constatons que le numérique fait partie de la constitution des jeunes C’est une problématique propre à l’adolescence : il y a cette obligation d’être sur les réseaux sociaux. Il faut les éduquer, il faut être des repères, nous adultes. » ajoute Christine Caricondo.

Car le travail du groupe de recherche sur la sanction se fait à partir d’interviews recueillies auprès d'élèves de 4è scolarisés dans plusieurs établissements du réseau Don Bosco : Notre-Dame des Minimes à Lyon, le collège Sévigné à Marseille, la Fondation Don Bosco à Nice, le collège La Navarre à La Crau, le lycée agricole du Bocage à Chambery. Il aide ainsi chaque éducateur ou professeur à parfaire son acte éducatif, y compris grâce à la sanction.

« Cela m’a permis d’y réfléchir. La recherche a modifié ma pratique. Je vais à la rentrée demander à mon équipe d’enseignants de travailler sur cette question : comment faire en sorte d’éduquer les jeunes à l’utilisation du numérique. Quelles propositions concrètes ?

Nous allons préparer des supports pour aider les personnes en responsabilité éducative à réfléchir sur l’éducation au numérique et les tester. Nous avons beaucoup d’idées, mais il faut toujours expérimenter pour être certain que cela marche. » conclut Christine Caricondo, directrice du collège Sévigné – Marseille.

Propos recueillis par Hélène Boissière-Mabille
Article de Sébastien Robert

1 : Interview dans La Croix du 27 décembre 2016

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