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Lycéens, ils se forment à la médiation

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formation a la mediation 002 Lors du lancement du « Défi Citoyenneté 2025 », la délégation du Lycée Costa de Beauregard, à Chambéry, s’est engagée à mettre en place une équipe de médiateurs. Trois mois plus tard, onze élèves volontaires ont suivi deux journées de formation avec Mickaël Crublet, formateur au Service Formation du réseau Don Bosco.

 

« Nous avons fait des mises en scène avec un médiateur et quatre personnes en conflit, explique Julie, lycéenne au lycée Costa de Beauregard à Chambéry, participante aux deux journées de formation à la médiation. Cela nous a permis de découvrir que tous les conflits ne se ressemblent pas : il y a différentes formes de conflits et différentes solutions existent. »

 

« Pourquoi une prise de tête peut rapidement partir en violence ? »

formation a la mediation 001 Pour Cléo, une autre lycéenne : « Ces explications m’ont permis de comprendre pourquoi une prise de tête peut rapidement partir en violence. J’ai appris beaucoup de choses. » Lors du lancement du « Défi Citoyenneté 2025 » en septembre dernier, Julie et Cloé s’étaient engagées à lancer une formation à la médiation au sein du Lycée Costa de Beauregard à Chambéry. Six mois après, elles l’ont fait !

 

En mars, ce sont onze élèves volontaires, des classes des CAPA et de Bac Pro, qui ont suivi les deux journées de formation. En mai, une "stagiaire" supplémentaire qui dépend de la MECS du relais Familial, structure de la Fondation du Bocage est venue se joindre à eux.

 

« Il faut analyser les parasites qui détournent la communication de son objet »

Selon Mickael Crublet, formateur au service formation des maisons Don Bosco, il est important d’analyser les petits riens qui détournent la communication de son objet. « De nombreux conflits viennent de ces petits parasites qui dégénèrent. »

 

Deux journées de formation autour d’apports théoriques et de jeux de rôles

Lors de la 1ère journée, l'accent avait été mis sur la nécessité de l'objectivité et de l'absence de jugement : priorité aux faits. Lors de la deuxième journée, la formation a porté sur le ressenti et les émotions des personnes impliquées dans un conflit. La réflexion a été illustrée par des extraits du film "Vice-Versa" et de jeux de rôle. Cette étape est indispensable si on veut résoudre en profondeur le conflit. Pour Cléo, cela a été très formateur : « Nous avons découvert ce que signifie être à l’écoute des autres et de leurs besoins. »

 

 

Stéphanie JACQUIN,
Educatrice de vie scolaire,
Véronique SERRES,
Directrice adjointe,
Lycée Costa de Beauregard.
16 juin 2016

 

 

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A Bangui, des espaces de paix

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bangui des espaces de paix 003 Bangui, Centrafrique. Depuis le coup d’Etat de mars 2012, le pays est en proie à la guerre civile : pillages, viols, massacres, haines exacerbées par les rivalités religieuses et les clans. Malgré les menaces, les salésiens ont décidé de rester auprès des jeunes, soutenus moralement et financièrement par la Province salésienne d’Afrique Tropicale Equatoriale.

 

Les salésiens sont présents dans le pays depuis 1995 avec deux centres paroissiaux et de formation professionnelle dans la capitale, Bangui. Le centre de Damala compte 1700 élèves, dont une bonne partie qui reçoivent le matériel et les repas gratuitement. Aux moments les plus forts des violences, Damala et la paroisse de Galabadja ont accueilli 10.000 réfugiés, et même une pointe de 50.000. Comment nourrir une telle foule, même avec l’aide d’ONG humanitaires ? Comment assurer la sécurité des jeunes et soutenir leur moral ?

 

« Nous restons pour les jeunes »

bangui des espaces de paix 004 Le sport a été l’un des premiers moyens pour permettre aux jeunes d’éprouver une certaine liberté. Il catalyse les énergies et stimule les qualités humaines. L’Institut Secondaire de Damala a maintenu des formations, notamment pour retenir les jeunes et les empêcher de tomber aux mains des milices. En septembre, l’UNICEF a confié 250 enfants en situation de vulnérabilité, et 120 autres au début de décembre. Un tiers sont d’anciens soldats, garçons et filles. Certains s’étaient engagés parce qu’ils ne savaient que faire de leur vie. La plupart ont été recrutés de force par des chefs locaux et entraînés à tuer.

 

 bangui des espaces de paix 002 bangui des espaces de paix 001

 

Des formations pour empêcher les jeunes de tomber aux mains des milices

 

Djitoloma témoigne

 

Pendant 8 mois, Don Bosco a été notre maison : pour dormir, manger... Il y avait même un hôpital. Là des gens sont morts, des bébés sont nés. Un jour, une bande armée est arrivée dans l’intention de tout saccager, mais les jeunes sont venus nombreux, prêts à tout, pour défendre le seul lieu qui leur restait. Pour les jeunes du quartier, Don Bosco est la maison de tous.

Les jeunes ont reçu un traitement médical, pour prévenir les maladies transmissibles et soigner les maladies de la peau. Et ils ont bénéficié d’une assistance psychologique. Après une phase de réhabilitation, ils ont entamé l’apprentissage d’un métier. Les enseignants évaluent et orientent vers les options offertes : menuiserie, agriculture et élevage, mécanique, école de conduite, électricité, maçonnerie, couture et informatique. Chaque matin, les cours sont précédés d’un mot sur la paix, le respect pour la vie, la réconciliation, le pardon. Chaque enfant a reçu une carte d’identité de l’école, permettant son identification.

 

 

Des « Espaces de paix »

Les deux centres accueillent les jeunes sans distinction d’origine, et sont devenus des « Espaces de paix ». Attentifs aux filles tentées de se prostituer pour trouver à manger, ils leur assurent un repas par jour. Chaque centre a un dispensaire qui a le souci d’apporter une aide psychologique et éducative. Il accompagne les femmes enceintes durant leur grossesse.

 

 

Jean-François MEURS, sdb,
Rédacteur de la revue Don Bosco Aujourd'hui
16 juin 2016

 

 

Pour aller plus loin

L'actualité par l'agence de presse internationale des salésiens de Don Bosco

 

 

 

« De ceux… » avec Fauve

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nous sommes de ceux 001 « De ceux » c’est le nom du clip proposé par l’équipe du lycée Don Bosco Marseille au Festiclip 2016. Les jeunes l’ont réalisé à partir d’une chanson de Fauve. Une chanson qui exprime le mal être des jeunes, l’angoisse de ne pas se sentir reconnu. De nombreux jeunes se retrouvent dans ces paroles. Leur clip a fait impression auprès des participants du Festiclip.

 

« De ceux »

Le film du Lycée Don Bosco Marseille est un clip réalisé à partir des paroles d’une des chansons de Fauve. Elles s’adressent aux sensibles, aux désespérés, à ceux qui cherchent à sortir du tunnel.

« Nous sommes de ceux qu'on ne remarque pas
Des fantômes / des transparents / des moyens
Nous sommes de ceux qui ne rentrent pas en ligne de compte
Nous sommes de ceux qu'on choisit par défaut
Nous sommes de ceux qui ont la peau terne / les traits tirés et le regard éteint..... »

 

  nous sommes de ceux 002 nous sommes de ceux 003

 

Les vidéos de l'article

Parole au réalisateur

De Ceux (Le clip)

 

Parole au réalisateur

Vianney-Thibault, qui participait à son troisième Festiclip, a été le moteur de ce film : « Dans ce clip, j’ai essayé de commenter les paroles de la chanson de Fauve « De ceux... » « Nous sommes de ceux qu’on ne remarque pas... etc. ». L’image traduit la musique. On ne colle pas au texte. Il s’agit d’un travail d’illustration musicale. J’ai choisi cette chanson car elle traduisait une pensée qui est proche de mes pensées du quotidien. Dans ce clip, j’ai voulu aussi rappeler des valeurs telles que l’amour, l’amitié qui nous aident chaque jour.

 

nous sommes de ceux 004 nous sommes de ceux 005  

 

Echos du groupe Fauve

Fauve est un collectif composé de cinq membres. Leur registre est à la croisée du hip-hop et de la pop. Il fait écho au mal de vivre d’aujourd’hui. Le groupe Fauve, c’est la “phénomène” dans le rock français depuis deux ou trois ans. Avec ses “chansons” où l’on ne chante pas, son “rock” sans guitares ou presque, Fauve ne ressemble à aucun groupe à la mode. Ils le prouvent dans ce petit message qu’ils ont adressé à l’équipe de Marseille après avoir visionné leur clip : « On est vraiment super flattés... On félicite tous les jeunes et on fait une bise tous ceux qui ont taffé sur le clip. Merci d'avoir pris le temps, et bravo. Tout ça nous touche beaucoup. »

 

 

Propos recueillis par Raphael Janiec,
Animateur en pastorale scolaire
Lycée Don Bosco Marseille
16 juin 2016

 

 

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Pour aller plus loin

Le site du groupe Fauve : fauvecorp.com

Le Festiclip

Lycée Don Bosco Marseille

 

 

 

Le FestiClip 2016 se met à l’heure européenne

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festiclip 2016 lyon 003 Pour la première fois le FestiCLip, dans sa 11e édition, a délivré un « Prix du meilleur film étranger ». Une volonté affirmée de l’Atelier Multimédia, organisateur du festival, de cultiver une dimension européenne.

 

Cette année participaient au Festival, le Portugal et l’Irlande. Un statut un peu particulier avait été accordé à la Belgique du fait de son union avec la France dans le réseau salésien. Tous les films français étaient sous-titrés en anglais, et en français pour ceux de l’Irlande et du Portugal.

 

Au total, quinze clips ont été projetés au Centre Jean Bosco de Lyon, dont treize étaient en compétition, devant un public attentif et respectueux du travail accompli par chaque équipe. Étaient présents, outre le Portugal et l’Irlande : l’institut Lemonnier de Caen, le Campus de Pouillé, le Lycée St Bénigne de Dijon, Don Bosco Marseille, Don Bosco Farnières et le Lycée Don Bosco de Lyon.

 

L’accent mis sur une participation européenne s’est concrétisé par l’attribution au Portugal du prix du Public et du meilleur film étranger avec « Sur l’échiquier de la vie » et « Il ne suffit pas d’aimer ». Don Bosco Farnières a, quant à lui, reçu le prix du Jury avec « Angle de vie ». L’équipe du Lycée Don Bosco Lyon s’est vue récompensée par le « Clin d’œil à la créativité » pour « Connectées ». Un coup de pouce donné à une équipe méritante.

 

festiclip 2016 lyon 004 festiclip 2016 lyon 006  

 

 

Les vidéos de l'article

Sur l’échiquier de la vie
Prix du public

Angle de vie
Prix du Jury

 

Parole de jeunes

Parole d'une accompagnatrice

 

Une pépinière de jeunes talents

Le Festival a été marqué par la qualité des films présentés. Les clips d’un très bon niveau confirment le rôle de pépinière de talents du Festival. On y discerne des personnalités cinématographiques naissantes.

 

À la projection, il est apparu que toutes les équipes ne disposaient pas des mêmes moyens. Mais le travail du Jury a consisté à pondérer sa notation, privilégiant la démarche pédagogique, le travail d’équipe, l’effort pour délivrer un vrai thème de réflexion.

 

Cette démarche avait bien été soulignée par Marielle Jovine, comédienne, présidente du Jury lors de son discours introductif.

 

Les thèmes abordés étaient très divers : la miséricorde ; l’engagement dans un mouvement ; la non-reconnaissance de soi ; le téléphone portable qui, paradoxalement, peut perturber la relation ; la prise d’alcool et ses conséquences pouvant aller jusqu’au drame ; quelle sélection et quel traitement de l’information ? ; la résilience ; comment vivre une déception amoureuse ?

 

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Une joyeuse fête

La soirée a été brillante, chaleureuse et fort bien présentée par Agnès et Emmanuel, un couple de jeunes animateurs. Les intermèdes ont apporté des moments de détente. Au programme ce soir-là : danses africaines par deux jeunes et prestations « vintages » avec en guest star, ni plus ni moins, que Dalida et Claude François. Un désopilant pastiche qui a réjoui l’assemblée.

 

La pause, en milieu de soirée, a donné lieu à de nombreux échanges permettant de mieux appréhender les productions des uns et des autres.

 

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Comme chaque année un petit film, venu d’ailleurs, a mis fin aux projections. Nous vous faisons cadeau du lien : The present (sous-titré en Français) 

 

Autre tradition : le mot du soir prononcé cette année par le P. Daniel Federspiel, responsable des Salésiens de France et de Belgique. Il a rappelé justement qu’il ne devait pas y avoir de déçus, tant le travail de chacun avait une pleine et entière valeur dans le projet de communication du FestiClip. Notons enfin que Sœur Marie-Agnès Chetcuti, vicaire des Salésiennes de Don Bosco, a honoré de sa présence le festival. Un générique final a apposé la signature de chacun au bas de cette édition 2016 qui n’a pas démérité.

 

Prochain rendez-vous : le 20 mai 2017.

 

Pour visionner les films gagnants et plus de photos, consultez le nouveau site : www.festiclip.eu.

 

 

Jacques REY, sdb,
Atelier Mulitmédia
16 juin 2016

 

 

Radioscopie d’un film primé.

 

festiclip 2016 lyon 005 « Angle de vie », le court-métrage présenté par le Centre Don Bosco de Farnières a reçu le prix du Jury. Relire avec un regard critique les actualités proposées par les médias, adopter un autre angle de vue... tels étaient les objectifs de l’équipe belge ! Retour arrière sur la gestation de ce film.

 

Une page blanche, 4 ados, 4 jours, un défi ! Alors, on veut qu’il parle de quoi, ce film ? S’ouvre alors, entre les jeunes, une discussion brise-glace, qui balade les esprits ici et là et balaie quelques sujets déjà vus. Puis, sans prévenir, une idée fuse, L’idée, celle qui va embarquer tout le monde instantanément derrière elle. Si on faisait « un JT des bonnes nouvelles » ? Il faut créer une histoire, notre histoire ! Qu’est-ce qu’on raconte ? Qui fait quoi ? On écrit, on fait quelques recherches, on est surpris : les textes de presse qu’on découvre sont encore pires que ce qu’on imaginait : totalement déshumanisés ! On a du pain sur la planche, les gars !

 

Petit à petit, un scénario émerge ; les rôles se répartissent ; les répliques s’écrivent et se distribuent ; le matériel de tournage se met en place. Les adultes se font les plus discrets possible devant tant d’enthousiasme et de détermination. Prises de vue, éclairage, son, costumes, prompteur, décors, on dirait qu’ils ont fait ça toute leur vie ! Reste le montage. « Cool, on a un pro qui va faire ça pour nous ! » « Hep, les jeunes, pas si vite ! », ça c’est Alain, le pro ! « Quelle image vous voulez pour cette séquence ? Et quel fond d’écran pour le JT ? Et quelle musique pour votre générique ? Et il faut encore un titre à votre film et ... » Et encore une bonne journée de travail tous ensemble pour finaliser le projet.

 

Un festival, c’est un concours ? Oui, et on a déjà gagné ! On a gagné d’avoir relevé le défi, d’avoir vécu une extraordinaire expérience, d’avoir créé des liens, d’avoir pris la parole qu’on nous donnait, d’avoir compris toute la force de l’expression d’un message collectif, bref, d’avoir fait notre cinéma, oui, mais sous un angle de vie !

 

 

Sophie JACQMIN
Adulte accompagnatrice du groupe belge de Farnière

 

 

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Les intuitions pédagogiques de Don Bosco

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Livre Les intuitions pedagogique de Don Bosco Fruit des interventions du colloque international qui a eu à Lyon en octobre dernier, le livre aborde des points rarement soulevés au sujet de Don Bosco sur les notions de résilience, d’empowerment (participation active), d’autorité, de sanction, d’accompagnement. Ils actualisent les mots clés de Don Bosco.

 

Le bicentenaire de la naissance de Don Bosco a opportunément suscité de nombreuses manifestations et publications. L'Association des Maisons Don Bosco (A.M.D.B.) a, quant à elle, organisé un colloque international qui s'est tenu à Lyon en octobre dernier et dont l'objectif était de favoriser la découverte, la connaissance et la reconnaissance de Don Bosco comme un grand pédagogue, qui a marqué décisivement l'histoire de l'éducation. Le laïcisme latent qui affecte l'idéologie dominante l'a en effet occulté et marginalisé ; d'où son absence des ouvrages classiques en la matière.

 

Ce livre confirme avec vigueur l'actualité de la pédagogie salésienne. Il aide à saisir la difficulté de sa mise en œuvre à un moment où beaucoup d'enseignants sont enclins à fuir la relation et à se réfugier dans la didactique. En ce sens, il confirme la pertinence de la pensée de Don Bosco sur l'éducation.

 

Pour replacer la pensée de Don Bosco dans l’histoire des sciences de l’éducation

Pour tenter de remédier à la carence choquante de Don Bosco dans les manuels de sciences de l’éducation, les organisateurs souhaitaient aussi que ces assises se déroulent dans une université publique, pour signifier cette reconnaissance. C'est pourquoi elles s'ouvrirent et se tinrent, pendant les trois premières demi-journées, au sein de l'Université Lyon I, à l'ESPE, où les accueillait son directeur, le Professeur Alain Mougniotte, avant de se poursuivre à l'Université Catholique.

 

Les chapitres organisés autour des quatre thématiques principales : les sources et origines de la pensée de Don Bosco, le système préventif, sa diffusion internationale, enfin sa pertinence et son actualité. Tous visent à mettre en évidence "ses intuitions pédagogiques". L'hypothèse directrice était en effet qu'il avait très clairement perçu et mis en oeuvre des idées et des pratiques dont cependant lui-même n'a pas perçu toute la fécondité et la portée mais qui ont marqué dynamique de la pensée pédagogique. Et si, depuis, elles se sont imposées, on n'a pas assez discerné qu'elles lui sont dues et qu'il en a, le premier, identifié et engagé le processus. Ainsi en va-t-il du système préventif, du rôle de la confiance, de l'amorevolezza, ou du concept de résilience. Dans le quadruple domaine axiologique, anthropologique, pédagogique et praxéologique, il a fait émerger des notions, un mode de connaissance et des pratiques dont la conviction de la pertinence est désormais acquise.

 

C'est ce que les communications successives - plus de 20 -, présentées par des spécialistes venus de diverses universités françaises et étrangères, ont contribué à établir. Et c'est aussi ce qui permet de dire en conclusion que, face à une mutation culturelle qui la laisse désemparée, "l'Ecole du XXIème siècle sera salésienne ou ne sera pas".

 

 

Guy AVANZINI
30 juin 2016

 

Couverture Les intuitions pedagogique de Don Bosco 355

Les intuitions pédagogiques de Don Bosco
Chronique sociale - Lyon - 2016 - 288 p.

 

A commander aux Éditions Don Bosco :

www.editions-don-bosco.com

 

 

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Marseille : le nettoyage des plages est un enjeu citoyen

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Marseille AJCM Nettoyage des plages 001 « Epluchures beach » est le surnom des plages de Marseille et de Nice. C’est pourquoi, Thibaud Vianney, élu au Conseil régional des jeunes et scolarisé au lycée Don Bosco, a voulu alerter sur l’enjeu écologique des plages du pourtour méditerranéen. Avec l’Ateliers des jeunes citoyens de la Méditerranées, il a lancé l’idée d’organiser une collecte des déchets le 14 mai dans plusieurs pays du littoral, au Maroc, en Tunisie, en Espagne, en Algérie, à Nice et à Marseille.

 

 

 

Don Bosco Aujourd’hui : Comment concrètement les jeunes citoyens de l’Atelier des Jeunes Citoyens de la Méditerranée (AJCM) se sont-ils mobilisés ?

Marseille AJCM Nettoyage des plages 002 Thibaud Vianney : En 2016, nous passons à l’action ! Une grande action de nettoyage a été organisée le samedi 14 mai 2016 et a réuni près d’une centaine de jeunes. Nous avons pensé qu’il n’y avait rien de mieux qu’une action concrète, collective et citoyenne pour manifester notre attachement à la Méditerranée, notre mer !

 

En France, l’action a eu lieu à Marseille, le 14 mai à 14h, sur la plage de l’Huveneau (ou Epluchures Beach), connue pour ses déchets par jour de vent et à Nice. D’autres actions ont eu lieu au Maroc, en Tunisie, en Espagne et en Algérie !

 

DBA : Quelles sont les propositions de l’Ateliers des jeunes citoyens de la Méditerranée ?

T. V. : L'Atelier des Jeunes Citoyens et Citoyennes de la Méditerranée est ouverte à tous les jeunes de 15 à 30 ans habitant autour de la Méditerranée. Ces jeunes s'engagent en tant que citoyens acteurs de la Méditerranée, portent des valeurs de solidarité et d'échange et proposent des initiatives concertées pour agir collectivement. Nous avons réalisé un film à l'occasion de l'Atelier des Jeunes Citoyens de la Méditerranée en 2015. Ce film résume les propositions de 70 jeunes lycéens de 8 pays du bassin méditerranéen sur les thématiques suivantes : Engagement, culture, et représentation, etc.

 

 

DBA : D’où vient le projet AJCM ?

T. V. : L’Atelier Jeunes Citoyens de la Méditerranée est né lors du Printemps des Lycéens et des Apprentis en 2014. Il a permis de nous réunir, nous, jeunes lycéens des académies d’Aix Marseille et de Nice, du Conseil régional des Jeunes Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Maroc, de Tunisie, d’Egypte et d’Italie afin de vous proposer notre vision de la citoyenneté méditerranéenne.

 

Depuis un an, nous échangeons à travers la Méditerranée sur ce que signifie pour nous être citoyens de la Méditerranée.

 

DBA : Pouvez-vous citer quelques actions ? Quelques orientations ?

T. V. : Nous sommes réunis, à ce jour, en quatre commissions de travail. Nous proposons par exemple de développer les échanges et partenariats éducatifs à travers un système similaire à celui du jumelage des villes où les écoles et les universités. Nous souhaitons également mettre en place une Carte « Pass » méditerranéenne pour favoriser les déplacements et les échanges internationaux pour les jeunes de 16-25 ans.

 

Sur le thème de l’engagement et de la culture, nous souhaitons également organiser le Printemps des lycéens, chaque année, dans un pays différent du pourtour méditerranéen. Et enfin, notre but est de créer un Conseil méditerranéen des jeunes qui doit être force de proposition pour sensibiliser aux problèmes et aux attentes des jeunes méditerranéens. Notre combat, c’est : désenclaver, permettre des rencontres !

 

 

Don Bosco Aujourd'hui
20 juin 2016

 

 

 

 

Volontariat : Donner et recevoir tellement plus !

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Volontaires VIDES Pendant que des jeunes se préparent à partir en volontariat, d’autres jeunes se préparent à revenir. Ils sont partis cette année. Ils vivent des rencontres sincères avec les enfants ou les étudiants dont ils ont la charge... ils observent, découvrent, admirent. Ils sont heureux ! Découvrons-les.

 

Samuel

Samuel habite Digne dans les Alpes de Haute Provence. Titulaire du Bac, il a fait de l’animation avec une association locale, en particulier auprès de jeunes handicapés.. Il est parti pour se trouver, savoir quel sens et quelle direction donner à sa vie.

 

Il est à Puerto Monte, dans le sud du Chili, pour accompagner les jeunes de l’internat permanent à la Fondation Cenlavi chez les salésiens.

 

Anaëlle

Cette jeune alsacienne est une amie d’Eléonore partie à Madagascar en 2015. Durant ses études de psychologie, elle a travaillé comme aide-soignante dans une maison de retraite ainsi que dans un centre de loisirs. Elle dit aimer apprendre des autres, découvrir de nouvelles choses et accorde beaucoup d’importance aux valeurs, au respect, à l’égalité, à l’humilité. Elle part pour aider les personnes qui en ont besoin et voir la vie sous un nouvel angle.

 

Elle est à Yaounde au Cameroun chez les sœurs salésiennes. Elle est active dans les différents secteurs : école, centre de jeunes, centre de pastorale catéchétique et paroissiale. Elle collabore également avec les salésiens aux éditions Don Bosco.

 

Jean-Baptiste

Il vient lui aussi de Dignes. Dans ses années lycée, il a été chef scout et animateur en aumônerie. Il désire devenir moniteur-éducateur mais trouvé trop jeune par les membres du jury, il a souhaité faire une expérience de service en Afrique de l’ouest et ensuite, repasser le concours.

 

Il est en Cote d’Ivoire à Abidjan. La communauté des frères salésiens se consacre à la grande paroisse populaire St François d’Assise et accueille également beaucoup de jeunes à l’Oratorio et au centre de jeunes. Jean Baptiste donne son temps et son énergie aux enfants de cette grande maison.

 

Béatrice

Franco-italienne, Béatrice possède une licence en Sciences de l’éducation et Italien. Elle réalise un rêve nourri par le scoutisme dans la joie du service et de la rencontre de l’autre. Elle veut devenir enseignante, et veut prendre un an de césure pour faire le point et se ressourcer avant le master. Bénévole au Valdocco de Lille depuis deux ans, Béatrice est aussi membre du MSJ.

 

Elle est à Manille, capitale des Philippines chez les sœurs salésiennes depuis le mois de septembre et vit pleinement sa mission auprès des jeunes dans l’établissement scolaire, auprès des plus pauvres à l’Oratorio... Elle nous parle d’eux, de leur joie malgré la pauvreté et les aléas météorologiques, de leur courage au quotidien. Son témoignage est à lire dans la dernière lettre du Vides.

 

Florian

Florian est marseillais, ancien élève du lycée Don Bosco de Marseille, établissement fondé par Don Bosco lui-même appelé alors « oratoire St Léon ». Le jeune homme fait partie du MSJ (Mouvement salésien des jeunes) et a participé à plusieurs Campobosco. Il est allé à Madagascar en 2014 avec le groupe en mission auprès des mineurs du centre de détention et de la prison de Tananarive.

 

Depuis novembre 2015, il est à Madagascar dans la communauté des salésiens, il se donne à fond auprès des jeunes avec joie, créativité et chaleur humaine. Il écrit son expérience régulièrement dans sur sa page Facebook « Mon aventure Malgache ».

 

 

Don Bosco Aujourd'hui
30 juin 2016

  

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Pour aller plus loin

Le site internet du VIDÈS (France et Belgique)

 

 

 

Paris - La Fête de Marie Auxiliatrice à la Providence

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Providence L’école « La Providence », à Paris, a vécu une belle journée sans cartable pour fêter Marie Auxiliatrice. Le 24 mai est un jour important dans la famille salésienne car c'est la fête de Marie auxiliatrice. Elle tenait une place privilégiée dans la vie de Don Bosco. Témoignage de Anne-Laure Cousy, directrice de l’école La Providence

 

« Nous y étions fort nombreux, une trentaine de parents, des Sœurs de Marie-Auxiliatrice venues en voisine, et tous les élèves de la Toute Petite Section au CM1.

 

Nous avons chanté, prié, et découvert Marie Auxiliatrice, son histoire, la relation particulière que Saint Jean Bosco avait avec elle. Nous avons aussi chanté pour accueillir les six jeunes de Bailleul : Gersande, Emma, Melvin, Kamelia, Coralie et Estelle ; ils sont venus animer cette journée, accompagnés par Anne-Sophie Malesys, en charge de la Pastorale du Lycée Sainte-Marie de Bailleul.

 

Les Sœurs de Marie Auxiliatrice ont offert à chacun des petites broches en forme de guitare, champignon ou oiseau ( !) avec une minuscule médaille de Marie Auxiliatrice. Tous étaient ainsi bien accompagnés pour que la journée soit belle !

 

Des jeunes de Bailleul, du lycée Sainte-Marie, ont animé les temps de bricolage

Les classes en binômes, grands et petits mélangés, ont participé à cinq ateliers.

 

Les jeunes de Bailleul les ont fait danser le waki-waki et la danse de la poule ; ils les ont fait chanter « On écrit sur les murs » de Demis Roussos, et réaliser des pantins. Le « pantin Don Bosco » a fait sensation !

 

Laura, volontaire du Service Civique à l’école La Providence animait un atelier « Langage des signes ». Beaucoup d’émotion et de rire partagés ! Pour certains, la découverte aussi d’un beau talent que Laura avait caché.

 

Des waki waki et de nombreuses animations

Xavier, professeur de sport, avait réalisé tout un parcours de jeux dans le préau. Une toile d’araignée géante dans laquelle il fallait se glisser sans faire sonner les grelots, des jeux d’adresse, de précisions, mais surtout des jeux où petits et grands, ensemble, devaient collaborer pour mieux réussir !

 

Le temps a été clément et nous avons partagé un grand pique-nique dans la cour. Tous étaient conviés : les dames de cantine, Colette de l’accueil, Michèle du secrétariat, le surveillant, les Auxiliaires de Vie Scolaire. Nous étions assis sous l’œil bienveillant de Don Bosco, bien présent sur la fresque de notre cour. Les sandwiches, choisis par Madame Legrand, responsable de la restauration de l’école depuis 39 ans, étaient délicieux !

 

A la fin de l’après-midi, avant de nous quitter, nous avons fait un grand flash-mob sur la musique du waki-waki.

 

Cette journée a été belle, grâce à Don Bosco et Marie-Auxiliatrice qui nous accompagnaient !

Belle aussi, grâce à ces jeunes de Bailleul, qui ont accepté de partager leur foi et leur enthousiame ; grâce aux adultes, l’équipe éducative, les enseignants, les sœurs de Marie-Auxiliatrice qui ont souhaité faire de cette journée une fête en transmettant leur joie et leur espérance aux enfants.

 

Enfin, elle fut belle grâce aux élèves qui se sont éblouis de ce que nous souhaitions partager avec eux !

 

 

Anne Laure Cousy,
directrice de l’école La Providence
30 juin 2016

 

 

 

 

 


Charles et Benjamin : 2 nouveaux salésiens prêtres !

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Don Bosco Ordination Charles et Benjamin En la cathédrale de Lyon et en celle de Pontoise, l'Église a célébré l'ordination de nouveaux prêtres, comme dans beaucoup de diocèses, fin juin en France. Parmi eux, deux salésiens de Don Bosco : Charles Mwandundu et Benjamin Dewitte. Retour sur ces deux évènements pour la famille salésienne.

 

Charles, ordonné prêtre dans un esprit universel de l'Église

« En ce samedi matin 25 juin 2016, il y a foule dans le Vieux Lyon. Ce n'est pas pour l'Euro de foot, mais bien pour vivre trois ordinations en la cathédrale Saint Jean. Une cathédrale pleine, rayonnante de milles couleurs et milles cultures pour entourer deux futurs prêtres diocésains et notre confrère Charles.

 

Une célébration forte, vibrante, profonde, présidée par Mgr Philippe Barbarin et animée par le chœur de la cathédrale. Avant que le Père Daniel Federspiel, Provincial des Salésiens de Don Bosco, envoie, à la fin de la célébration, Charles en mission à Vaux-en-Velin vers les jeunes et vers les périphéries; l’Église de Lyon a rayonnée de sa dimension universelle tournée vers les périphéries.

 

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Mgr Barbarin présidait entouré de trois autres évêques : l'évêque de Mossoul, un évêque syriaque et un évêque du Burkina Faso (des diocèses jumelés avec celui de Lyon). Une belle dimension d'ouverture pour une ordination. Un moment fort avec nos frères chrétiens d'Orient quand le Notre Père a été récité par les deux évêques d'Orient et Mgr Barbarin en chaldéen.

 

Quelle joie de voir Charles recevoir l'imposition des mains par ces évêques et tous ces prêtres ! Quelle joie de le voir bénir sur la place Saint Jean, à l'issue de la célébration, Mgr Barbarin et les autres évêques !

 

Le Seigneur offre, à l’Église et à la Congrégation des Salésiens de Don Bosco, un nouveau prêtre, au service des jeunes, surtout les plus en difficultés, dans une Église universelle, ouverte sur l'autre dans toutes ses dimensions.

 

Et cette belle célébration s'est terminée à Vaux-en-Velin autour d'un repas, d'une fête pour continuer à partager ces moments importants d’Église, de foi, de vie »

 

 

Florent LERUSTE
Salésien de Don Bosco à Lyon

 

 

Benjamin, ordonné prêtre, à la cathédrale de Pontoise par Mgr Stanislas Lalanne

« Savez-vous s’il en est digne ? » C’est la question rituelle que l’évêque pose au responsable de la formation initiale du candidat au sacerdoce. Le P. Vincent Grodziski, délégué par le Provincial, a répondu en rappelant le parcours de formation suivi par Benjamin, et trois témoins sont venus attester de sa présence positive et appréciée à la paroisse St Jean-Marie Vianney, au Valdocco et au collège St Joseph.

 

C’est à Argenteuil que Benjamin s’est inséré, voici trois ans. La communauté salésienne y est au service d’un quartier populaire et multiculturel où elle développe une action pastorale et éducative. Benjamin a su y développer ses qualités d’animateur, de musicien (en développant l’orchestre paroissial et en créant une chorale d’enfants), de pasteur, de prédicateur. Le voilà donc prêtre, et le Provincial a annoncé qu’il restera à Argenteuil pour quelques années, au sein d’une communauté comptant quatre membres.

 

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De nombreux paroissiens, la famille et les amis, des chrétiens du diocèse également, ont rempli la cathédrale pour vivre une célébration d’ordination joyeuse et priante à la fois. Le lendemain, Benjamin a pu célébrer sa première messe dans sa paroisse, avec là aussi une assistance nombreuse. La joie était au rendez-vous. Un repas partagé a conclu ce week-end festif qui marquait également la fin de l’année pastorale. Bon ministère à Benjamin !

 

 

Jean-Noël CHARMOILLE
Salésien de Don Bosco à Argenteuil
30 juin 2016

 

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Don Bosco vu par Mgr Joseph de Metz-Noblat

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Mgr Metz NoblatpIls sont éducateurs, prêtres, artistes, politiques, hommes et femmes de ce temps… DBA est allé à leur rencontre, leur demandant ce que représente pour eux le saint de Turin, ce qu’ils aiment en lui, ce qu’ils en retiennent et si, pour eux, son message est encore actuel. Mgr Joseph de Mets-Noblat, évêque de Langres, nous en parle.

 

 

 

A 55 ans, ce natif de Normandie a été ordonné le 16 mars 2014 évêque de Langres (Haute-Marne). Il était jusque-là vicaire général à Verdun, dans le département voisin de la Meuse. Il fut surtout, dans sa jeunesse, élève de l'ESTIC, maison salésienne de Saint-Dizier, où il a obtenu son baccalauréat.

 

« Evoquer Don Bosco dans ma vie d'évêque est une gageure, car en fait je n'ai eu conscience de son influence que très tardivement. Dans l'itinéraire professionnel de mon père, il m'a été donné de vivre à Saint-Dizier quand j'étais adolescent. Mes parents, actifs promoteurs de l'Enseignement Catholique et engagés de longue date dans les APEL, m'ont inscrit sans hésiter à l'Ecole Secondaire et Technique de l'Immaculée Conception (ESTIC), établissement salésien réputé dans toute la région, que j'ai donc fréquenté de la classe de 3e jusqu'au Bac. J'y ai fait la connaissance de prêtres, encore nombreux à l'époque dans la communauté éducative, qui m'ont marqué, comme le P. Joseph Jubert ou le P. de Boissoudy. J'ai bien sûr eu des profs de qualité, avec des figures fantastiques comme celle de Mlle Simon, prof de latin.

 

« Le souci de l'équilibre des élèves était prégnant
dans toutes les dimensions »

 

J'ai en fait bénéficié de la pédagogie salésienne à mon insu. Evidemment, nous savions que saint Jean Bosco était le fondateur de l'ordre et la référence de l'établissement, puisque nous avions droit à un jour de congé pour sa fête – avec grand'messe le matin et cinéma l'après-midi – mais sans être « bassinés » par des histoires ou des écrits à son sujet.

 

Ce qui m'a frappé en arrivant à l'ESTIC, c'était le nombre d'heures de sport. Le souci de l'équilibre des élèves (mens sana in corpore sano) était prégnant, dans toutes les dimensions, y compris spirituelle – avec le fameux « mot du matin ». Cela pouvait même aller pour certains enseignants jusqu'à jouer aux cartes avec nous durant les récréations... Le deuxième principe était le respect de la dignité des élèves, qui entraînait à respecter celle des adultes.

 

Plus tard, lisant la vie de Don Bosco et ses recommandations aux prêtres de la Congrégation, j'ai découvert l'importance du compagnonnage et l'art de vivre l'autorité dans un esprit de service. J'ai perçu aussi l'importance de la joie dans la relation aux autres. Et j'ai compris le sens profond de l'attitude de mes maîtres. Merci à Don Bosco et à ses disciples d'avoir ainsi contribué à ce que je suis, et de me permettre de construire à travers ce que je fais. »

 

 

Don Bosco Aujourd'hui
30 juin 2016

 

 

 

C'est à nous de changer les choses

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temoignage quentin campus pouille 027 Dans l’élan du Défi Citoyenneté, Quentin Chauveau, 17 ans, en Terminal Bac pro paysagiste au Campus de Pouillé, près d’Angers, a pris de nombreuses responsabilités. Qu’est ce qui anime ce jeune de l’Ouest ? 

 

Don Bosco Aujourd'hui : Que fais-tu cette année, en dehors de tes études ?

Quentin Chauveau : Je suis délégué d'établissement et délégué des conseils de discipline des établissements agricoles (CNEAP) de ma région. Je fais également partie du groupe des éco délégués du Campus et du nouveau Conseil Citoyen de Vie Lycéenne (CCVL). Et, en dehors du cadre scolaire, j'ai passé mon diplôme d'initiateur en aviron pour entrainer les débutants.

 

DBA : Qu’est ce qui t’a amené à prendre des responsabilités ?

Quentin : La première raison est liée à l’établissement salésien, le Campus de Pouillé, qui a su me donner des responsabilités. La seconde est le jour où j'ai participé au rassemblement "Sur les pas de Don Bosco" où j’ai préparé la veillée d'accueil. Cela m'a permis de découvrir qui est Don Bosco. Cela m’a donné envie de m'investir dans mon lycée.

 

DBA : Le fonctionnement de la République des enfants a-t-il inspiré tes projets ?

Quentin : L’intervention de Simon-Pierre dans notre lycée m’a permis de comprendre le fonctionnement et l’utilité de la République des Enfants. Nous avons élaboré de groupes pour former un grand village, constitué de petites fraternités. Ensemble nous avons simulé un problème dans un groupe, le vol d’un portable. Nous l’avons résolu de la même façon que s’il avait eu lieu à la République des Enfants. Cela m’a permis de comprendre quel pouvait être mon rôle dans un établissement.

 

DBA : Pour te présenter comme délégué d’établissement, tu as choisi l’image du leader. Qu’est-ce qu’un bon leader pour toi ? Pourquoi cette image t’inspire ?

Quentin : C’est une personne qui est là pour montrer l'exemple aux autres, mais surtout pour les aider à faire avancer leurs projets dans les moments difficiles. Cela m'inspire car j'ai trouvé une réelle vocation à aider les autres. Je me suis rendu compte que cela m'apportait beaucoup.

 

DBA : Au cours de la journée à Bruxelles tu as parlé de l’un de tes talents : savoir parler aux adultes. Quels sont les autres rôles importants que doivent tenir les jeunes quand vous montez un projet ?

Quentin : Les jeunes peuvent s’impliquer dans des tas de rôles : la gestion, la communication, l'étude du projet. Par exemple, lors d'une soirée des terminales au Campus, un groupe devait s’occuper des fonds pour la location du matériel, un autre de la création des équipes, un autre de la communication... Nous avons également besoin d’un très bon animateur. C’est primordial pour ces soirées-là !

 

DBA : Quels sont les ingrédients d’un projet réussi ?

Quentin : Il faut une bonne organisation et surtout beaucoup d'envie. C'est l’envie qui fait vivre un projet.

 

temoignage quentin campus pouille 026 DBA : Peux-tu donner un exemple d’une bonne collaboration élèves/adultes ?

Quentin : A l’occasion du Carême, l’établissement nous demande de donner le nom d’une association à laquelle l’un de nous participe pour que les ressources de « l’assiette frites » lui soient reversées. Du coup, nous avons dû nous organiser pour communiquer et faire fonctionner le jury. Le choix de l'association est maintenant soumis à un règlement qui permet de choisir la demande d’aide la plus pertinente.

 

LE CCVL

 

Le Conseil Citoyen de Vie Lycéenne au Campus de Pouillé, créé en novembre 2015, est composé de dix jeunes. Chaque section de l’établissement est représentée : générale et professionnelle. Deux réunions ont lieu tous les mois : une réunion avec les adultes, une réunion entre jeunes.

DBA : Qu’est-ce que tu préfères le plus dans un projet : la recherche d’idées, le dialogue avec les adultes, le management ?

Quentin : Ce que je préfère dans un projet, c’est le moment où chaque personne donne ses idées. Nous fonctionnons ainsi dans notre nouveau Conseil Citoyen de Vie Lycéenne. C’est génial. Car, après le tour de table, on colle bout à bout les idées et cela nous donne un super projet. Et surtout quand le projet aboutit et que ça plait à toutes les personnes. Là on peut dire que "c'est la cerise sur le gâteau".

 

« Je me suis redécouvert avec Don Bosco »

 

DBA : Et pour toi ? Qu'est-ce que cela t'apporte ? 

Quentin : Je me suis redécouvert avec Don Bosco,  il m'a permis de libérer toute mon énergie positive et de la mettre au service des autres. La phrase importante pour moi c’est : "Sans toi je ne peux rien faire". Aussi "J'ai fait le brouillon mettez-y les couleurs". C'est vrai que c'est à nous, les jeunes, de changer les choses d'aujourd'hui pour demain.

 

 

Propos recuillis par Hélène Boissière Mabille
30 juin 2016

 

 

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

 

 

 

 

« Miséricorde», un clip-témoignage d’un dialogue interreligieux

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misericorde clip dialogue inter religieux 001 Depuis le mois de mai, Frère Benjamin, salésien de Don Bosco, travaille sur un projet hors norme, à contre-courant. Il fait chanter douze jeunes de confessions musulmane, juive chrétienne et de ‘sans religions’ sur un même thème : la miséricorde (A Rahman, en hébreu et arabe). Exprimé dans les quatre couplets, les jeunes et leurs familles témoignent qu’un autre monde est possible. A vous aussi, d’en être convaincu et de le partager.

 

 

 

 

« Il y a des moments où nous sommes appelés de façon
encore plus pressante à fixer notre regard sur la Miséricorde »
Pape François

 

Don Bosco Aujourd’hui : Vous teniez à réunir des jeunes de diverses convictions : des juifs, des musulmans, des chrétiens et des ‘sans religions’. Pourquoi cet enjeu ?

misericorde clip dialogue inter religieux 004 Frère Benjamin : Le projet d’un clip « Miséricorde » est né d’un décalage entre ce qui se dit et ce que je vis. D’un côté, des opinions relayées par les médias qui parlent de tensions interreligieuses, de poussée des extrémismes,... D’un autre coté : ma vie quotidienne à Argenteuil de frère consacré aux jeunes, à la fois dans une paroisse située à cheval entre un quartier résidentiel et une cité (la fameuse Dalle d’Argenteuil), et dans un collège privé, où 40% d'enfants sont issus de familles musulmanes. Et là, je découvre un sens de l'altérité, l'unité dans la diversité.

 

Contrairement aux médias qui n’influent pas toujours dans le sens de l’apaisement, je décide donc d'encourager, de renforcer l'existant, en réalisant ce clip avec des enfants issus à part égale des trois religions monothéistes et de ‘sans religions’. Il s’agit d'abord de renforcer le lien entre ces enfants-là qui forment l'équipe de chanteurs, mais aussi de diffuser le plus largement ce clip et faire de ce groupe d’enfants des ambassadeurs.

 

D.B.A. : Le mot Miséricorde n’était-il pas un mot chrétien par excellence ?

B.D. : Pas du tout ! Le comble de l'histoire, c’est que ceux-là même qui tuent au nom du d’Allah semblent avoir oublié que le mot Miséricordieux est dans les premiers mots du Coran : Allah le très Miséricordieux (Miséricordieux veut dire clément). C'est aussi un mot capital dans le Judaïsme dont il tire sa racine ; c’est d’ailleurs le même mot en hébreu et en Arabe. Il parcourt en long et en large tous les écrits bibliques. Et enfin, il signifie “entrailles d’une mère”, “matrice”, c’est-à-dire l’amour inconditionnel ou la bienveillance, qui est aussi le combat de ceux qui ne se retrouvent dans aucune religion. En effet, on voit bien combien en classe, au travail, en famille, partout, c’est très dur d’être accepté tel que l’on est. Nous avons tous soifs de cet amour pour nous-mêmes.

 

Ce n’est pas un hasard si le Pape François, qui a le vent en poupe mais surtout qui sait lire l'actualité, proclame une année sainte de la Miséricorde. Ce mot désigne précisément ce que les humains ont perdu : l'Amour inconditionnel, l'Amour qui accepte l'autre tel qu'il est. Dans sa différence. L'Amour qui ne pose pas de condition : ce n'est pas "je t'aime à condition que", "je t'aime si tu fais ceci comme cela"... Non ! C'est cet Amour qui a conscience que chaque être est sacré, y compris celui qu’il m'est difficile de supporter.

 

D.B.A. : Pouvez-vous nous parler un peu plus de votre vie à Argenteuil ?

B.D. : Je viens de la province. J’ai grandi à la campagne. Depuis trois ans, je vis à Argenteuil. Et j’y découvre une autre réalité que celle que j’imaginais. Nous entretenons, mes confères et moi, des relations cordiales avec l'Imam d'une des plus grandes mosquées d'Europe, comme avec le président de la synagogue. Nous travaillons pour les jeunes de la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney, pour ceux du Valdocco, dont la plupart sont musulmans, et enfin, pour les collégiens du collège Saint-Joseph.

 

A Argenteuil, tout se mélange, les enfants ne s'embarrassent pas des étiquettes des adultes et sur le terrain de foot, dans la cour, chez les Scouts, à l'aide au devoir... nos crispations religieuses ou anti-religieuses ne les empêchent pas de jouer ensemble, d'étudier, de travailler, de faire des bêtises, de « se poiler », de « s'engueuler », et... de chanter ensemble.

 

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D.B.A. : L’idée de réaliser un clip chanté vous est-il venu naturellement ?

B.D. : En tant que musicien, je sais combien la musique peut relier les cœurs. J'avais donc envie de faire goûter cela à des enfants. Il s’agit de leur faire prendre conscience de la beauté de ce qu'ils vivent déjà et que c’est un trésor. Par ailleurs, mon expérience de musicien qui a souvent goûté au fruit (je dirais même thérapeutique) du coaching vocal et musical en termes de confiance en soi, d'expression des souffrances m'a naturellement conduit à inventer un projet musical qui réunit toutes ces ambitions : riposte aux attentats, faire goûter aux enfants et à leurs familles, le vivre et le chanter ensemble, réaliser un produit qui véhicule des idées et qui soit en même temps un témoignage : c'est possible plus que jamais, contrairement à ce qu'on entend à la TV.

 

 

Propos recueillis par Hélène Boissière Mabille
30 juin 2016

 

 

Frère Benjamin

 

Le clip a été réalisé par Frère Benjamin. Chaque couplet a été écrit pour un jeune de chaque confession. Le refrain reprend les mots « Miséricorde, cœur de Père, cœur de mère ». Les quatre couplets donnent une idée en quelques mots de la façon dont résonne le mot « Miséricorde » dans la conviction de chacun.

 

Benjamin Dewitte est salésien de Don Bosco. Il a été ordonné prêtre le 25 juin 2016 à Pontoise.

 

 

 

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

 

 

Tanzanie : les mêmes chances aux filles

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affiche via don bosco tanzani 002 Les écoles professionnelles salésiennes de Tanzanie tentent de promouvoir les formations professionnelles des filles, y compris les formations techniques. L’ONG Via Don Bosco s’est engagée en 2016 pour briser l'image stéréotypée de la formation professionnelle et pour donner aux filles les mêmes chances que les garçons pour une éducation de qualité.

 

De nombreux obstacles sur le chemin de l'école

Les femmes en Tanzanie sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à rester analphabètes. L’occasion d’y suivre une formation professionnelle est très faible. Les préjugés des parents pour qui il n’est pas important que leurs filles apprennent un métier, et encore moins un métier technique, sont des obstacles massifs à leur scolarisation. Faute de perspectives, elles abandonnent très tôt l’école.

 

Dans les écoles partenaires de VIA Don Bosco une action a été réalisée pour que filles et garçons méritent les mêmes chances d’entrer dans l’école et d’apprentissage d’un métier. Et inverser la tendance.

 

Une campagne de sensibilisation contre les stéréotypes : « Je suis une femme de grande valeur »

Pour encourager les filles à suivre une formation professionnelle, les écoles tanzaniennes du réseau Don Bosco ont organisé l’action “ Binti Thamani ”. Cela signifie : « Je suis une femme de grande valeur » en swahili. Ce fut une grande campagne de sensibilisation avec des affiches, une conférence de presse et un spot radio. Les médias sociaux ont également été massivement utilisés pour atteindre le plus de filles possible dans la région.

 

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Développer l’estime de soi : « Chaque fille est une Binti Thamani»

Un grand événement a été le point culminant de la campagne de sensibilisation. Des bus ont permis aux filles des villages les plus reculés d'assister à l'action. Une fois arrivées, elles pouvaient écouter des conférences pour les inspirer à réaliser leurs rêves et à développer la confiance en elles dans la vie. Certaines filles, déjà en formation professionnelle, agissaient en tant qu’ambassadrices, afin de partager leurs expériences avec d’autres, pour leur faire comprendre à quel point leur formation professionnelle avait changé leur vie.

 

Tanzanie

 

Grâce au programme en Tanzanie, les trois centres de jeunes Don Bosco touchent plus de 1000 jeunes chaque année entre 15 et 28 ans. Année après année, les écoles s'attachent, avec VIA Don Bosco, à fournir une formation de qualité adaptée aux besoins du marché du travail.

 

« Je suis électricienne, diplômée au centre Don Bosco à Iringa »

« Mes études sont importantes pour moi. L'autonomie et l'engagement sont pour moi la clé du succès. Je suis électricienne, diplômée en 2012 au centre Don Bosco à Iringa. Je travaille maintenant. Je sais ce que je vaux et j’ai confiance en moi. Je suis “ Binti Thamani " », déclarait une ancienne étudiante à propos de sa formation au centre.

 

« La plupart d'entre nous entendent que le dur labeur est seulement pour les hommes. Je dis non ! Je suis plombier. J’ai fait un choix intelligent parce que je crois que les femmes peuvent travailler et apprendre les mêmes techniques et compétences. Faites valoir vos chances, chaque fille est une Binti Thamani, chaque femme est une femme précieuse », ajoutait Tuliana Juma, une étudiante en plomberie dans le centre de Dodoma.

 

Un groupe musical tanzanien bien connu, idole des filles : le “ Barnaba-Classic ” a relayé le message avec encore plus de force et a donné, grâce à sa grande notoriété, un écho très important à l'action.

 

« Chaque témoignage des filles était source d'inspiration, et a été, à tous les coups, accueilli avec des acclamations et un tonnerre d'applaudissements. Le groupe populaire Barnaba-Classic a amplifié les voix des filles de façon retentissante. »

 

Cette action fantastique a grandement contribué à briser les stéréotypes. Les filles peuvent elles aussi suivre des formations professionnelles, et s’instruire. Sachant que les femmes instruites décident elles-mêmes, le plus souvent, d'envoyer leurs enfants à l'école, c’est un grand pas en avant pour le pays.

 

 

Bram REEKMANS et Lore STASSEN
Via Don Bosco
14 juillet 2016

 

 

Don Bosco vu par... Pie Tshibanda

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Pie Tshibanda Ils sont éducateurs, prêtres, artistes, politiques, hommes et femmes de ce temps... DBA est allé à leur rencontre, leur demandant ce que représente pour eux le saint de Turin, ce qu’ils aiment en lui, ce qu’ils en retiennent et si, pour eux, son message est encore actuel. Pie Tshibanda, originaire du Congo Démocratique, nous en parle.

 

 

Pie Tshibanda, psychologue de formation, est un fabuleux conteur originaire du Congo Démocratique. Il a travaillé avec les salésiens à la maison Magone de Lubumbashi, qui accueille les plus démunis des enfants de la rue. Les salésiens leur apprennent des métiers qui leur assurent un bon travail. Pour ceux qui restent dans la rue, ils sont accueillis le dimanche. Ils sont soignés et écoutés. Ils peuvent recevoir un repas et prendre une douche.

 

« Don Bosco a fait confiance dans le potentiel des jeunes »

« Don Bosco a nagé à contre-courant des bien-pensants qui condamnent les jeunes délinquants. Il est allé trouver ces jeunes en prison et il a fait comprendre que ce n’était pas leur place, qu’il fallait leur donner de la liberté. Il a fait confiance dans leur potentiel : ils ont toujours quelque chose de bon en eux à offrir. Il a pu démontrer que cette confiance donnait de meilleurs résultats que la contrainte, et ceux qui le traitaient de fou ont dû reconnaître qu’il obtenait des résultats magnifiques.

 

Don Bosco a mis en valeur les formations techniques et professionnelles qui offrent des bons métiers et de l’emploi, et il n’a pas cherché à former surtout des élites dont on ne sait que faire.

 

Enfin, il a convaincu un grand nombre de personnes, y compris non croyantes, à donner généreusement pour lui permettre de développer ses œuvres au profit des jeunes les plus démunis. »

 

Jean François MEURS
14 juillet 2016

 

 

 

Pour aller plus loin

Pie Tshibanda – Un fou noir au pays des Blancs

 

 

Spiritualité salésienne : Les jeunes, notre chemin vers Dieu

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jeune chemin vers dieu 002 La spiritualité, au sens large, c’est tout ce qui donne du souffle à nos vies, c’est la source d’inspiration de nos gestes, de nos paroles. L’enjeu, c’est d’aimer la vie, d’accueillir la vie, toute la vie, la vie torrentueuse, avec ses joies et ses grâces, mais aussi avec ses turbulences et ses bouleversements. La question fondamentale est : « Quand suis-je véritablement vivant ? » Cela concerne aussi les non-croyants.

 

Pour les croyants, la spiritualité, c’est plus précisément ce qui nous conduit à Dieu, ce qui nous rend créateurs de vie avec Dieu. La spiritualité est un chemin.

 

Nous rendre créateurs de vie avec Dieu

Le point de départ de Don Bosco et des salésiens, ce sont les jeunes. Le récent Chapitre Général écrit qu’ils sont « notre buisson ardent » à travers lequel Dieu nous parle. Chaque jeune est un mystère à respecter, à accueillir ; un mystère à prier et approfondir et devant lequel il faut retirer les sandales de ses pieds pour contempler l’Eternel présent à nos côtés, dans notre histoire.

 

jeune chemin vers dieu 003 Les garçons perdus de Turin ont été le buisson ardent de Don Bosco, son envoi en mission. Le jeune paysan, puis le jeune prêtre qu’il est devenu, a orienté toute sa vie pour servir les jeunes laissés trop seuls au monde. La spiritualité salésienne rejoint l’expérience du peuple de la Bible : quitter l’opulence de l’Egypte pour rejoindre le désert que les jeunes vivent souvent trop seuls. Permettre aux jeunes de quitter l’esclavage pour devenir réellement libres. Cela est possible si le jeune comprend (et fait l’expérience) que Dieu aime le premier, et que Dieu seul est assez grand pour combler notre espérance et notre soif de bonheur.

 

Comme Don Bosco, nous faisons l’expérience de Dieu à travers les jeunes. Ils sont le chemin concret de notre rencontre avec le Christ.

 

L’adulte, comme Jésus bon berger, conduit le troupeau hors de la bergerie

Il y a deux versants à cette spiritualité : celle des éducateurs, et celle des jeunes. Mais les deux se tiennent.

 

La sainteté des adultes consiste à être des accompagnateurs, des éducateurs. Chez les salésiens, on médite et on vit la figure de Jésus bon berger qui conduit le troupeau hors de la bergerie : on trouve dans ce texte le mot « educare », « conduire dehors ». Le berger rassemble dans la bergerie, mais c’est pour conduire les brebis ensemble dans les verts pâturages de l’accomplissement humain et divin, sans crainte des ravins des ténèbres, ni des torrents de la mort.

 

Saint François de Sales

 

« Gravis la montagne de ton existence en gardant les yeux fixés vers les sommets... Tu es en chemin et tu traverseras des terres qui ne sont que des étapes. Certains paysages en seront fort beaux, d’autres te donneront le vertige ou t’épuiseront...Ne perds pas de vue la beauté de ton chemin d’Homme, il est déjà chemin d’éternité ».

La sainteté des jeunes est toujours une sainteté accompagnée

La sainteté des jeunes est toujours une sainteté accompagnée. Même un jeune de la trempe de Dominique Savio n’est pas devenu saint tout seul. La bonne étoffe avait besoin du tailleur pour en faire un bel habit à offrir au Seigneur. C’est pourquoi une des clés de la pédagogie de Don Bosco, c’est la proximité, la présence au milieu des jeunes, les heures vécues au milieu d’eux. Du côté du jeune, la clé est l’écoute, qui s’enracine dans la confiance en l’éducateur qui peut le sauver des errances dans les chemins de la facilité, du non respect, de la tristesse et de la désespérance. C’est ainsi qu’il fera l’expérience que Dieu est un père qui aime et qui invite à vivre comme ses fils.

 

La spiritualité salésienne prend au sérieux le mystère de Noël : ce sont les gestes d’affection de Marie, ce sont les bras protecteurs de Joseph, son travail et ses décisions qui font grandir Jésus comme homme et comme Dieu. C’est à nous de faire grandir Dieu dans chaque enfant.

 

jeune chemin vers dieu 001 La pastorale propose de prendre au sérieux le quotidien à vivre

Concrètement, la pastorale de la spiritualité salésienne sera attentive aux premiers pas, mais aussi aux étapes de la vie spirituelle. Elle propose de prendre au sérieux le quotidien à vivre : elle n’est pas faite d’exploits, mais de simplicité et de ténacité jour après jour. Même s’il est fasciné par les extases de Dominique, Don Bosco ne l’encourage pas dans ce sens, il le renvoie plutôt à ses tâches d’étudiant et à sa vie avec le groupe. C’est là qu’il pourra développer son goût pour Dieu en devenant le serviteur de ses compagnons, le porteur d’un geste de paix, d’une parole de réconfort ou d’un conseil judicieux. C’est là sa place. Cette manière de vivre unifie l’existence : tout ce que l’on fait est inspiré de Dieu et pour la gloire de Dieu. On peut mettre de l’amour et de la passion en tout.

 

 

Jean-François MEURS,
Salésien de Don Bosco
14 juillet 2016

 

 

La sainteté selon Don Bosco est à la fois facile et exigeante.

 

  • lle a une couleur, un climat : la joie. Elle se vit joyeusement et elle débouche sur la vraie joie qui naît du sentiment d’avoir grandi.
  • Elle est « salésienne » : comme François de Sales, Don Bosco veut convaincre que la spiritualité n’est pas affaire de spécialistes.
  • Elle a un contenu : le travail quotidien. Dans les écrits de Don Bosco, le mot « travail » apparaît plus souvent que le mot « prière ». Le travail réalise la volonté de Dieu.
    Elle a ses dévotions, ses fidélités : un attachement à Marie Immaculée et secours des chrétiens, une fidélité au pape, un amour de l’Eglise.
  • Elle a ses moyens : les sacrements, la Parole de Dieu et la prière.
  • L’eucharistie, qui fonde la communauté de partage et qui réveille notre recherche du Christ ; la confession, qui nous sauve de notre pauvreté et nous rend l’estime de soi.
  • L’écoute de la Parole qui éclaire nos choix et qui donne du sens à notre histoire.
  • La prière est fervente mais sobre : ce qui est demandé à tout chrétien sans en rajouter.

 

 

 

 

 

 

 

 


Don Bosco... en Belgique

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Woluwe st Lambert Theatreo k Qu’y a-t-il dans le réseau Don Bosco de Belgique ? Onze écoles fondamentales et secondaires, deux maisons d’action sociale, une paroisse et un centre spirituel. Paul Daumen est le relais du réseau des établissements salésiens de la Belgique.

 

 

Un relais

Paul Daumen 2 Paul Daumen

Le travail de réseau, Paul Daumen y tient. L’association des Maisons Don Bosco Belges a été créée pour permettre de mutualiser les pratiques et les richesses des onze établissements scolaires.

 

« Notre grand challenge, c’est de réussir à mettre en place quelque chose pour que le charisme des salésiens puisse se diffuser au niveau des laïcs. La grande différence d’avec la France, c’est que nous sommes dans un service public. Les relais pastoraux fonctionnent moins facilement ici. Par contre l’activité pastorale est diffusée dans le quotidien à travers le projet d’établissement et le rapport à l’élève. »

 

Centre spirituel salésien

Un lieu : Farnières

Centre Farnieres La communauté des salésiens est située en plein cœur de l’Ardenne. C’est un lieu d’accueil et de formation unique dans la Province salésienne de France et de Belgique francophone. Le Centre Spirituel de Farnières propose des retraites pour les familles, des week-end "nature" avec des animations bibliques, des temps de relecture de vie à la lumière de Don Bosco, des chantiers, des journées de recueillement, des temps de formation, dans un climat de confiance et un esprit de famille.

 

Un projet

Le théâtre à Woluwé Saint Lambert

Woluwe st Lambert Theatre Le Collège bénéficie d'une magnifique salle de spectacles, et depuis les débuts, on y cultive l'art du théâtre, aussi bien parmi les professeurs que les élèves. Certains se sont d'ailleurs lancés dans l'écriture de pièces ou de comédies musicales. Plusieurs acteurs professionnels sont issus de là : Bernard Yerlès, Isabelle Defossé, parmi d'autres.

 

Mais les plus belles réalisations : ce sont tous ces jeunes qui osent monter sur scène, prendre la parole, se donner le droit de parler, d’exister en public.

 

Un cadeau à Woluwé Saint Pierre

Une idée : Mot du matin

Ici on commence la semaine par la lecture d’un petit texte issu d’un livre ou écrit par un professeur. Une réflexion sur la vie, la justice, l’amour, le look. Parfois, suite à ces quelques mots, il y a une discussion. Chaque « mot du matin » est affiché sur la porte de l’armoire, chacun a l’occasion de le relire à n’importe quel moment. En fin d’année, les 27 mots ont été imprimés, reliés et offert en cadeau à chacun pour remercier les élèves de l’écoute qu’ils leur ont accordée.

  

Un foyer d’accueil

Le Don Boskot à Louvain-La-Neuve

Le Don Boskot est l'un des kots chrétiens de la paroisse étudiante de Louvain-la-Neuve. Dix jeunes, filles et garçons, partagent la maison et le projet du kot avec les sœurs salésiennes qui y vivent.

 

Prière hebdomadaire, réunions de kot, préparation des soupers à tour de rôle, messe des étudiants et activités avec les autres jeunes de la paroisse, coup de main à l’école des devoirs tous les quinze jours : on ne s’ennuie pas ! Mieux : on se fait des amis pour la vie ! Ambiance familiale, joyeuse et studieuse assurée !

 

Une initiative pédagogique

Remouchamps : une école de la démocratie

St Raphael Remouvhamps Une équipe de professeurs multidisciplinaires – histoire, informatique, français, math, menuiserie, religion du 1er au 3e degré - de Saint-Raphaël Remouchamps mène une réflexion de longue haleine sur la démocratie à l’école. La Pédagogie Institutionnelle est au cœur de leur pratique. En mai 2015, ils ont organisé une conférence-débat avec des personnalités politiques belges sur le thème : Comment faire avancer la démocratie à l’école ? La citoyenneté est une valeur en acte à l’institution Remouchamps.

 

Un projet inter-établissement

Les jeux Inter-Bosco

Le challenge « Interbosco », est une compétition sportive entre les sept écoles Don Bosco (foot, basket, vtt, badminton, flashmob et relais). Cette année c’est Remouchamps qui a accueilli les écoles salésiennes de Belgique francophone pour les jeux Inter-Bosco. Plus de 300 jeunes et accompagnateurs ont participé à cette rencontre multisports placée sous le signe de la bonne humeur et du fair-play. Du badminton à St Jo, du basket à Aywaille, du football, du VTT. La journée s’est terminée par un grand lâcher de ballons pour le bicentenaire de Don Bosco.

  

Formation

Service Don Bosco Formation belge

Le service formation des écoles Don Bosco en Belgique est porté par Isabelle Rosière. Le défi de ce service est de rassembler les onze écoles Don Bosco fondamentales et secondaires autour des piliers essentiels de la pédagogie salésienne et de former les laïcs. Isabelle Rosière va dans les établissements pour valoriser les initiatives, apporter un éclairage, « faire réseau » pour que les trouvailles des uns nourrissent les projets des autres.

  

Une exposition photo

Accueil, Bienveillance et Joie

Expo Liege « La commande était simple, explique Isabelle Gathot directrice de l’établissement l’Institut Don Bosco de Liège : dans nos écoles, les mots Accueil, Bienveillance et Joie sont des maîtres-mots ! Alors, allez-y : traquez ces moments dans nos maisons ! » Les photos sont magnifiques : des visages rayonnants, des sourires. Résultat : de belles illustrations des mots clés de la pédagogie salésienne. 

 

L’exposition "Don Bosco, le bicentenaire" a eu lieu l à l’Institut Don Bosco de Liège puis a tourné à Remouchamps, Bruxelles, Huy, Verviers et Tournai.

 

 

Où sont les salésiens de Don Bosco en France-Belgique sud ?

 

L'équipe de rédaction de Don Bosco Aujourd'hui
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28 juillet 2016

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Don Bosco vu par... Mgr Boulanger

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Mgr Boulanger Don Bosco Ils sont éducateurs, prêtres, artistes, politiques, hommes et femmes de ce temps... DBA est allé à leur rencontre, leur demandant ce que représente pour eux le saint de Turin, ce qu’ils aiment en lui, ce qu’ils en retiennent et si, pour eux, son message est encore actuel. Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque de Bayeux-Lisieux, nous en parle.

 

« Don Bosco a quelque chose à dire pour notre temps et pas seulement pour les jeunes. La pédagogie de Don Bosco se résume en ces trois verbes quand il s’adresse à un jeune : j’ai confiance en toi ; je t’aime tel que tu es ; j’espère en toi.

 

Un jeune sent si l’on a confiance en lui, pour lui-même et non pour remplir des cases vides.

Prêtre originaire du Pas-de-Calais, Jean-Claude Boulanger, soixante-dix ans, est depuis 2010 évêque de Bayeux-Lisieux : il succéda alors à Mgr Pierre Pican, salésien de Don Bosco. Membre du conseil permanent de la conférence des évêques de France, il nous a livré un texte écrit à l’occasion de la saint Jean Bosco, le 31 janvier.

J’ai confiance en toi : le ressort de la vie est du côté de la confiance. Nous grandissons dans la vie à la mesure des regards de confiance que l’on a posés sur nous. Dire à un jeune : « J’ai confiance en toi », c’est le faire naître à la vie. A la question des communautés chrétiennes visitées et qui posent toutes cette question : « Comment attirer les jeunes à la messe ? », je réponds toujours : « Est-ce que vous avez confiance dans les jeunes ? ». Un jeune sent immédiatement si l’on a confiance en lui, pour lui-même et non pour remplir des cases vides. Comment voulez-vous qu’il découvre que le Christ a confiance en lui s’il ne sent pas que nous lui faisons confiance. La confiance est à la base de l’évangélisation, en tout cas une certaine bienveillance vis-à-vis de celui qui se sent loin de notre foi chrétienne. Ceci est vrai pour les jeunes comme pour les adultes.

 

« Il est plus facile de se mépriser que de s’aimer avec humilité ».

Je t’aime tel que tu es : cette expression est surprenante. Or, comme le dit Bernanos à la fin du Journal d’un curé de campagne : « Il est plus facile de se mépriser que de s’aimer avec humilité ». Combien de personnes, autour de nous, ne sont pas réconciliées avec elles-mêmes ? Il est plus facile de se voir sur le piédestal ou sous la table que de s’asseoir simplement à la table avec les autres. Dans notre société, il faut être IBM : intelligent, beau et mobile. Jésus nous dit que nous sommes IBG : ivraie et bon grain. Ce ne sont pas les mêmes critères... Que faire de l’ivraie qui est en nous ? Comment se réconcilier avec ses pauvretés, mais aussi avec cette part de péché et d’ombre qui est en nous ? C’est la place du pardon. On ne peut pas grandir dans la vie sans pardon et dans la vie spirituelle sans le pardon de Dieu.

 

Nos contemporains croient plus à des témoins qu’à des maîtres à penser.

J’espère en toi : « Là où il y a de l’homme, disant Montaigne, il y a de l’hommerie ». Ceci a même été repris par saint François de Sales. Mais « l’homme passe l’homme », dit Pascal. D’une certaine manière, l’homme est plus grand que son examen de conscience. L’Evangile l’invite à un examen de confiance. Dieu nous espère au-delà de nous-mêmes et de ce que nous sommes. Dieu nous aime en devenir. Je t’aime tel que tu es, risquerait de nous figer à jamais. Mais Dieu espère en nous. Evangéliser, c’est espérer l’autre avec le regard du Christ. Mais on n’évangélise que ceux pour lesquels nous sommes prêts à donner notre vie. Nos contemporains croient plus à des témoins qu’à des maîtres à penser.

 

 

Propos recueillis par Jean-François Meurs
Don Bosco Aujourd'hui
28 juillet 2016

 

 

 

 

La spiritualité salésienne vue par Clémence

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clemence spiritualite don bosco 002 Pourquoi la spiritualité salésienne touche si bien les jeunes ? C’est Clémence, qui a passé deux ans au quotidien avec les salésiens, d’abord comme volontaire à Madagascar, puis comme service civique à Lyon, qui nous répond. Pour elle, jeune adulte aujourd’hui, la spiritualité salésienne est très diffuse et très forte à la fois. Voici son témoignage.

 

En service civique au lycée Don Bosco de Lyon, j’allais prier régulièrement seule ou avec la communauté pour les laudes, les vêpres et les messes de semaine. C’était une belle opportunité pour moi d’avoir ces temps sur mon lieu de travail. J’avais simplement à descendre quelques escaliers et j’étais à la chapelle, quelle chance ! J’aimais y confier mes journées, les élèves que je côtoyais, c’est une habitude que j’ai prise en effectuant mon volontariat VIDÈS à Madagascar. Cela apportait un plus à la journée !

 

Une spiritualité proche des jeunes

C’est là-bas, à Madagascar, que j’ai connu pleinement la spiritualité salésienne. J’ai découvert une spiritualité qui se veut proche des jeunes. Les salésiens agissent auprès d’eux et pour eux.

 

La façon de prier est révélatrice : il ne s’agit pas d’imposer telle ou telle façon de prier mais bien de prier avec les jeunes. Les temps de prière sont très dynamiques avec des chants rythmés, un orchestre, des danses et même des petites mises en scène ! Parfois, une seule lecture est lue à la messe. Au début j’ai été surprise mais j’ai trouvé très beau qu’ils fassent cela pour les jeunes qui, pour beaucoup d’entre eux, n’ont pas l’habitude d’aller à l’église.

 

Le premier rendez-vous du MSJ de la rentrée !

 

Pour les jeunes adultes (17-25 ans), le Mouvement salésiens des jeunes propose de vivre un temps fort de spiritualité salésienne durant un week end entier au mois de septembre.

 

23-25 septembre, Lyon

www.msj-france.fr

 

Les jeux et la prière

C’est comme un deal entre les jeunes et les salésiens : les jeunes savent à quoi s’attendre... oui il y a des moments de jeux, de partage où on rigole bien. Mais il y a aussi des réflexions, la prière. C’est grâce au respect mutuel entre éducateurs-jeunes que ceux-ci prennent conscience que ces moments sont aussi importants.

 

Durant mon service civique, il m’a été donné de voir et vivre de très beaux moments avec les élèves du lycée et surtout les filles de l’internat dans cet esprit si particulier qu’est l’esprit salésien ! Ainsi, lors de la fête de rentrée pastorale ou encore la fête de Noël, j’ai vu les jeunes filles du lycée Don Bosco chanter avec enthousiasme un chant religieux et être totalement attentives au message que nous leur faisions passer. Quelle joie d’entendre à la rentrée de janvier une élève, de religion musulmane, me raconter sa participation à la célébration de Noël. Elle n’avait aucune envie de se trouver là. Mais elle avait entendu un chant de Noël proposé et composé par l’intendant du lycée ; et elle nous a vu sœur Virginie et moi faire une mise en scène. Alors cela a changé toute sa journée !

 

La spiritualité salésienne est très présente au quotidien

En fait, si la spiritualité salésienne touche si bien les jeunes, c’est qu’elle est présente de façon très forte dans le quotidien et que finalement, chaque temps de fête, de partage, d’écoute leur permet d’atteindre l’Amour de Dieu ou bien en tout cas, de précieux moments de joie !

 

Finalement, tous les instants, passés avec et pour les jeunes, sont des instants passés plus proches du Seigneur. Voilà ce que m’a apporté la spiritualité salésienne.

 

 

Clémence Ruchaud
Aumônerie de la Paroisse Saint Jean Bosco, Paris
Mouvement salésien des Jeunes
28 juillet 2016

 

A lire aussi sur Don Bosco Aujourd'hui....

 

 

Le nouveau Don Bosco Aujourd’hui est arrivé : « Un GPS pour la vie »

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dba 986 Le départ, en Syrie ou ailleurs, de ces jeunes aux origines sociales très variées qui se sentent appelés à combattre au Proche Orient pour trouver un sens à leur vie, interpelle. Don Bosco Aujourd’hui cherche à comprendre et s’interroge. Que fait-on pour aider les jeunes à combler autrement leur soif d’idéal et à orienter leur générosité vers un vrai bonheur ? 

 

 

Le dossier : «Un GPS pour donner sens à sa vie »

  • Ça part dans tous les sens !
  • L’Etat français se mobilise pour les valeurs. Et du côté de la Belgique francophone
  • Les expériences salésiennes à Notre-Dame des Minimes et à Farnières
  • Relecture en chemin, avec Olivier Robin

 

L'actualité du réseau et de la famille salésienne

  • Don Bosco en images

    Zoom sur l’actualité du réseau Don Bosco
    Premier plan : Benoit Goffin et Raphaël Zamora
  • Défi Citoyenneté

    L’élan citoyen se poursuit
  • Don Bosco sans frontières

    Les salésiens en pays musulman : Kenitra
  • En famille salésienne

    Odile Thierion, Benjamin Dewitte, Charles Mwandundu

 

Des repères pour mieux comprendre Don Bosco et sa pédagogie

  • Spiritualité : St François de Sales, une pédagogie spirituelle

  • Don Bosco vu par... Myriam Tonus et Jean-Michel Javeau

  • Education : Les équipes éducatives font leur rentrée

  • Don Bosco en son temps : Don Bosco et Luigi Farini

 

 

Don Bosco Aujourd'hui
11 août 2016

 

 

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Don Bosco vu par… Henri Bosco

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Henri Bosco Ils sont éducateurs, prêtres, artistes, politiques, hommes et femmes de ce temps... DBA est allé à leur rencontre, leur demandant ce que représente pour eux le saint de Turin, ce qu’ils aiment en lui, ce qu’ils en retiennent et si, pour eux, son message est encore actuel. Henri Bosco est le cousin de Don Bosco.

 

Henri Bosco (Avignon 1888 – Nice 1976), écrivain provençal, chantre du Lubéron, est le cousin de Don Bosco. Sollicité par les salésiens pour écrire une biographie de leur patron, il a d’abord refusé, puis se laissa convaincre. Il livre ses confidences.

 

« A mesure que j’avançais (à petits pas), j’étais pris par l’extraordinaire présence de cet homme de Dieu dont, au départ, je ne savais que ce qu’on disait de lui en famille. Or, je découvrais peu à peu sous la soutane de ce bon abbé piémontais, « lou cousîn », une âme inattendue et, derrière cette âme, une sorte de cité monumentale, bien bâtie, admirablement organisée, et habitée activement...

 

« Une sorte de cité monumentale, bien bâtie,
admirablement organisée, et habitée activement... »

 

Cependant, si la Cité occupait l’attention par sa grandeur, son Saint Patron contrastait avec elle par la bonhomie, la familiarité, la modestie de son personnage visible. Ce saint n’était pas hiératique... Un saint avec qui on peut s’entretenir aussi familièrement qu’avec son propre père.

 

Et c’est ainsi que je fus attiré passionnément vers cette âme secrète de Don Bosco... Or, de lui-même, Don Bosco a dit : « Je n’ai pas fait un pas sans une intervention surnaturelle ». Et on ne peut pas ne pas le croire. Les sources sont surnaturelles. »

 

 

Jean-François Meurs
11 août 2016

 

 

 

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